Dans les quartiers populaires, entre l’aéroport et son domicile à Limété, on le sait très populaire. Mardi après-midi déjà, les gens semblaient convaincus que son retour au pays allait rimer avec une amélioration de la situation dans le pays : la promesse d’une alternance, du respect des droits des citoyens. C’est ceux qu’on appelle les « combattants », mais aussi des femmes, très émues, à l’idée de le revoir.
Dans le reste de la capitale, beaucoup estiment que ce retour est important pour le combat politique de l’opposition comme pour le dialogue. Dans les rangs de la majorité et de ses partisans, on va jusqu’à parler d’un non-événement, sauf si Etienne Tshisekedi rejoint le dialogue convoqué par Joseph Kabila, comme il l’avait promis, dit-on. En tout cas, ce sera un véritable test de sa popularité après deux ans d’absence. Son retour au pays par le passé avait provoqué une véritable marée humaine.
Pas de participation actuelle au dialogue national
Pour le moment, il n’est pas question de participer au comité préparatoire dont les travaux sont censés commencer samedi 30 juillet. L'UPDS comme les autres composantes du rassemblement ont récusé le facilitateur Edem Kodjo, que le rassemblement estime partial.
Mardi matin a débuté la validation des mandats participants à ce communiqué préparatoire. La majorité était là, l’opposition républicaine et plurielle, deux plateformes qui s’étaient prononcé en faveur du dialogue convoqué par le chef de l’Etat ; mais personne de l’UDPS, du G7, de l’alternance pour la République, ni de de la dynamique d’opposition, à l’exception de l’UNC de Vital Kamerhe. Le MLC de Jean-Pierre Bemba qui a rencontré lundi le facilitateur ne s’est pas dit concerné par les travaux du comité préparatoire. Ils pourront toujours rejoindre le processus en cours de route, dit-on du côté de la facilitation.
Mais Etienne Tshisekedi et ses alliés ne veulent pas, disent-ils, d’un dialogue Made in Kabila, mais veulent que la communauté internationale pilote les discussions, la libération de tous les prisonniers politiques. En attendant, le président de l’UDPS devrait pour la première fois s’exprimer lors d’un meeting le 31 juillet. Ce sera la première fois depuis 2011.
Un retour en forme de test de popularité
Etienne Tshisekedi n'a pas foulé le sol congolais depuis août 2014, quand, victime d'un malaise, il avait été évacué de la capitale congolaise par avion médicalisé. Sa retraite en Belgique n'a pas été seulement médicale et dans la banlieue chic de Bruxelles où il réside depuis près de deux ans, Etienne Tshisekedi n'a pas abandonné la politique.
Lors du rassemblement de l'opposition à Genval, qu'il a convoqué en juin dernier, Etienne Tshisekedi faisait sa première apparition publique après plus d'un an d'absence. Depuis son arrivée en Belgique, en effet, on ne l'apercevait plus que dans de courtes vidéos où il semblait très affaibli. La rumeur courait alors qu'il était manipulé par ses proches et incapable de faire de la politique. Aujourd'hui encore, sa démarche est mal assurée et il apparaît toujours soutenu par ses collaborateurs.
Pourtant le président de l'UDPS a multiplié les rencontres informelles pendant sa retraite en Belgique. L'année dernière, il négociait avec la majorité sur la participation de son parti au dialogue national convoqué par Joseph Kabila. Il a également rencontré Moïse Katumbi, avant que celui-ci ne se déclare candidat à la présidentielle. Et depuis que le rassemblement de l'opposition l'a désigné président du conseil des sages, il s'est entretenu avec plusieurs diplomates internationaux.
Mais quelle influence l'opposant historique garde-t-il en RDC ? Son retour à Kinshasa testera sa popularité. Une popularité dont espère profiter l'opposition qui a accepté de se fédérer autour de lui à Bruxelles le mois dernier.
Source: Rfi.fr
Dans le reste de la capitale, beaucoup estiment que ce retour est important pour le combat politique de l’opposition comme pour le dialogue. Dans les rangs de la majorité et de ses partisans, on va jusqu’à parler d’un non-événement, sauf si Etienne Tshisekedi rejoint le dialogue convoqué par Joseph Kabila, comme il l’avait promis, dit-on. En tout cas, ce sera un véritable test de sa popularité après deux ans d’absence. Son retour au pays par le passé avait provoqué une véritable marée humaine.
Pas de participation actuelle au dialogue national
Pour le moment, il n’est pas question de participer au comité préparatoire dont les travaux sont censés commencer samedi 30 juillet. L'UPDS comme les autres composantes du rassemblement ont récusé le facilitateur Edem Kodjo, que le rassemblement estime partial.
Mardi matin a débuté la validation des mandats participants à ce communiqué préparatoire. La majorité était là, l’opposition républicaine et plurielle, deux plateformes qui s’étaient prononcé en faveur du dialogue convoqué par le chef de l’Etat ; mais personne de l’UDPS, du G7, de l’alternance pour la République, ni de de la dynamique d’opposition, à l’exception de l’UNC de Vital Kamerhe. Le MLC de Jean-Pierre Bemba qui a rencontré lundi le facilitateur ne s’est pas dit concerné par les travaux du comité préparatoire. Ils pourront toujours rejoindre le processus en cours de route, dit-on du côté de la facilitation.
Mais Etienne Tshisekedi et ses alliés ne veulent pas, disent-ils, d’un dialogue Made in Kabila, mais veulent que la communauté internationale pilote les discussions, la libération de tous les prisonniers politiques. En attendant, le président de l’UDPS devrait pour la première fois s’exprimer lors d’un meeting le 31 juillet. Ce sera la première fois depuis 2011.
Un retour en forme de test de popularité
Etienne Tshisekedi n'a pas foulé le sol congolais depuis août 2014, quand, victime d'un malaise, il avait été évacué de la capitale congolaise par avion médicalisé. Sa retraite en Belgique n'a pas été seulement médicale et dans la banlieue chic de Bruxelles où il réside depuis près de deux ans, Etienne Tshisekedi n'a pas abandonné la politique.
Lors du rassemblement de l'opposition à Genval, qu'il a convoqué en juin dernier, Etienne Tshisekedi faisait sa première apparition publique après plus d'un an d'absence. Depuis son arrivée en Belgique, en effet, on ne l'apercevait plus que dans de courtes vidéos où il semblait très affaibli. La rumeur courait alors qu'il était manipulé par ses proches et incapable de faire de la politique. Aujourd'hui encore, sa démarche est mal assurée et il apparaît toujours soutenu par ses collaborateurs.
Pourtant le président de l'UDPS a multiplié les rencontres informelles pendant sa retraite en Belgique. L'année dernière, il négociait avec la majorité sur la participation de son parti au dialogue national convoqué par Joseph Kabila. Il a également rencontré Moïse Katumbi, avant que celui-ci ne se déclare candidat à la présidentielle. Et depuis que le rassemblement de l'opposition l'a désigné président du conseil des sages, il s'est entretenu avec plusieurs diplomates internationaux.
Mais quelle influence l'opposant historique garde-t-il en RDC ? Son retour à Kinshasa testera sa popularité. Une popularité dont espère profiter l'opposition qui a accepté de se fédérer autour de lui à Bruxelles le mois dernier.
Source: Rfi.fr
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