Dans un rapport publié le vendredi 15 décembre, l'Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB), pointe de nombreuses violations commises par les soldats burundais au Sud-Kivu, témoignages de victimes à l'appui. L'armée burundaise mène des opérations à l'est de la RDC depuis fin 2021. Dans cette zone, de nombreux acteurs et groupes armés sévissent.
Mais malgré le nombre d'acteurs sur le terrain, il n'y aucun doute sur la responsabilité de l'armée burundaise, explique Carina Tertsakian membre de l'ONG, jointe par Christina Okello ; elle dénonce un climat d'impunité : « Des victimes et d’autres personnes nous ont confirmé que les auteurs de ces crimes étaient des militaires burundais et nous ont répondu qu’ils portaient l’uniforme de l’armée burundaise, ils parlaient le kirundi et certains ont également reconnu des auteurs de ces violations. »
« Mettre fin à ces violations »
« Il y a une impunité quasi-totale, poursuit Carina Tertsakian. Nous avons étudié le passé de certains des commandants et certains d’entre-deux ont commis eux-mêmes de graves violations des droits humains au Burundi. On peut citer un exemple : Igniace Sibomana, qui est actuellement commandant-adjoint de la force terrestre du Burundi, c’est quelqu’un qui, d’ailleurs, a été sous le coup des sanctions des États-Unis. Donc, nous demandons aux acteurs internationaux de subordonner leur soutien aux forces armées burundaises à des actions très claires, pour mettre fin à ces violations. »
Toujours selon l'Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB), des membres de la Ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, seraient également responsables de violations des droits humains.
Mais malgré le nombre d'acteurs sur le terrain, il n'y aucun doute sur la responsabilité de l'armée burundaise, explique Carina Tertsakian membre de l'ONG, jointe par Christina Okello ; elle dénonce un climat d'impunité : « Des victimes et d’autres personnes nous ont confirmé que les auteurs de ces crimes étaient des militaires burundais et nous ont répondu qu’ils portaient l’uniforme de l’armée burundaise, ils parlaient le kirundi et certains ont également reconnu des auteurs de ces violations. »
« Mettre fin à ces violations »
« Il y a une impunité quasi-totale, poursuit Carina Tertsakian. Nous avons étudié le passé de certains des commandants et certains d’entre-deux ont commis eux-mêmes de graves violations des droits humains au Burundi. On peut citer un exemple : Igniace Sibomana, qui est actuellement commandant-adjoint de la force terrestre du Burundi, c’est quelqu’un qui, d’ailleurs, a été sous le coup des sanctions des États-Unis. Donc, nous demandons aux acteurs internationaux de subordonner leur soutien aux forces armées burundaises à des actions très claires, pour mettre fin à ces violations. »
Toujours selon l'Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB), des membres de la Ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, seraient également responsables de violations des droits humains.
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