Selon Félix Tshisekedi, chargé des relations extérieures de l’UDPS, Etienne Tshisekedi a subi un premier bilan de santé et les résultats sont satisfaisants. D’autres sources évoquent un état stable. Ainsi, pas d’alarmisme mais, tout de même, une certaine opacité sur ce séjour. L’arrivée d’Etienne Tshisekedi s’est faite dans la plus grande discrétion.
L'objectif, ne pas revivre l’agitation de la semaine dernière autour de son départ, destinée selon certains à décrédibiliser l’opposant. C’est également l’avis de Rigobert Kuta, membre de la majorité présidentielle populaire, qui continue de revendiquer la victoire d’Etienne Tshisekedi aux élections de 2011 : « Avec tout ce qui s’est passé, la mise en résidence surveillée et les différentes arrestations, les efforts politiques fournis pendant la campagne, il est tout à fait normal que Monsieur Etienne Tshisekedi connaisse quelques petits problèmes de santé. Mais là, j’ai nettement l’impression que le pouvoir de Kinshasa, veut instrumentaliser les problèmes de santé du président élu Etienne Tshisekedi ».
Lors de ses derniers déplacements, à Bruxelles, des représentants de la diaspora congolaise étaient invités. Cette fois, le comité d’accueil était réduit au strict minimum. Alors, Etienne Tshikedi a-t-il été hospitalisé à sa sortie d’avion ? Son entourage assure que « non » et qu’il se déplace pour ses différentes consultations en clinique ou en cabinets privés. Mais il refuse de rendre public son lieu de résidence. « Discrétion. Ce sont les instructions », explique Félix Tshikedi, pour éviter les rassemblements et permettre à son père de se reposer dans le calme.
Au sein de la diaspora, après l’agitation de ces derniers jours, certains aimeraient pourtant en savoir davantage. Selon l’UDPS, une rencontre doit être organisée mais pas avant la fin du mois. A Matonge, un quartier à Ixelles - une des communes de Bruxelles, la capitale -, quelques représentants de la diaspora congolaise, souvent impatients de savoir Etienne Tshisekedi rétabli, et peut-être de le rencontrer, se disent tout de même inquiets. D’autant que les plus fervents n'ont pas reconnu la victoire de Joseph Kabila, en 2011, et continuent de considérer l'opposant comme leur président élu.
Source : Rfi.fr
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