Signé par une quinzaine de figures de l’opposition et de la société civile congolaise, l'appel au « sursaut national » lancé ce samedi 9 novembre pour protéger la loi fondamentale de 2006 affirme notamment qu'« en engageant son régime sur la voie d'un changement de Constitution, Félix Tshisekedi trahit la mémoire de nos martyrs ».
Un premier rendez-vous fixé le 16 décembre en hommage au référendum constitutionnel de 2005
« Que ce soit demain ou n'importe quand, si quiconque se présente avec un tel projet, nous nous y opposerons sans hésitation de la même façon, explique pour sa part l’ancien candidat à la présidentielle, Delly Sesanga, qui figure parmi les signataires de l'appel à la mobilisation. Plus jamais dans ce pays un président ne doit rester en fonction au-delà de deux mandats : nous, Congolais, disons non. Trop, c’est trop ! » reprend celui-ci.
Pour les démocrates et les patriotes congolais, la Constitution représente le dernier rempart que Félix Tshisekedi veut abattre.
Du côté de la société civile, le mouvement citoyen Lucha et l’Asadho, l'Association africaine de défense des droits de l'homme, ont eux aussi signé le texte et exhortent toutes les couches de la société congolaise à s'unir pour défendre la Constitution. « Il faut que nous, vous, et tous ceux qui ne sont pas dans cette salle, nous unissions nos forces. Cette affaire ne relève pas des seuls politiciens, ni des seuls acteurs de la société civile. Elle concerne tous les Congolais », affirme zinsi le président de l'Asadho, Jean-Claude Katende. A peine sa mise sur pied annoncée, la coalition pour le « sursaut national » a fixé son premier rendez-vous au 16 décembre prochain avec l'organisation d'un meeting en hommage au référendum constitutionnel de 2005.
A ce stade, ni la plate-forme Lamuka de Martin Fayulu, ni le camp de Moïse Katumbi, qui mènent leurs propres actions contre le projet de révision constitutionnelle, ne l'ont rejointe.
Un premier rendez-vous fixé le 16 décembre en hommage au référendum constitutionnel de 2005
« Que ce soit demain ou n'importe quand, si quiconque se présente avec un tel projet, nous nous y opposerons sans hésitation de la même façon, explique pour sa part l’ancien candidat à la présidentielle, Delly Sesanga, qui figure parmi les signataires de l'appel à la mobilisation. Plus jamais dans ce pays un président ne doit rester en fonction au-delà de deux mandats : nous, Congolais, disons non. Trop, c’est trop ! » reprend celui-ci.
Pour les démocrates et les patriotes congolais, la Constitution représente le dernier rempart que Félix Tshisekedi veut abattre.
Du côté de la société civile, le mouvement citoyen Lucha et l’Asadho, l'Association africaine de défense des droits de l'homme, ont eux aussi signé le texte et exhortent toutes les couches de la société congolaise à s'unir pour défendre la Constitution. « Il faut que nous, vous, et tous ceux qui ne sont pas dans cette salle, nous unissions nos forces. Cette affaire ne relève pas des seuls politiciens, ni des seuls acteurs de la société civile. Elle concerne tous les Congolais », affirme zinsi le président de l'Asadho, Jean-Claude Katende. A peine sa mise sur pied annoncée, la coalition pour le « sursaut national » a fixé son premier rendez-vous au 16 décembre prochain avec l'organisation d'un meeting en hommage au référendum constitutionnel de 2005.
A ce stade, ni la plate-forme Lamuka de Martin Fayulu, ni le camp de Moïse Katumbi, qui mènent leurs propres actions contre le projet de révision constitutionnelle, ne l'ont rejointe.
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