Le Mouvement du 23-Mars a hésité à venir, puis à entrer dans la salle de réunion. A chaque étape, la facilitation a temporisé, insisté. En face, la partie gouvernementale n'a cessé de crier à la mauvaise foi, arguant que les rebelles n'avaient qu'à rester en Ouganda et qu'après tout, c'était elle qui avait gagné la guerre.
Mais à l'issue de la réunion : atmosphère plutôt détendue, petites plaisanteries, conférence de presse commune. François Mwamba, le coordonnateur du mécanisme congolais de suivi des déclarations de Nairobi, est satisfait de la rencontre :
« Nous ne sommes pas seuls dans ce processus. Il y a les garants, mais il y a l'autre partie. Pour la première fois, nos arguments ont pu être, devant témoins, devant des garants, présentés à l'autre partie, qui a développé ses propres arguments. C'est la volonté de tous, de faire en sorte que : un, tout le monde revienne au pays ; deux, nous puissions mettre fin à l'ensemble des engagements convenus à Nairobi. »
Le M23 n'avait cessé de dénoncer le non-respect des engagements de Nairobi et la mauvaise volonté du gouvernement. Désiré Rwigema est le chef de la délégation des ex-rebelles venue de Kampala : « Il y a un début à toute chose, dit-il. Aujourd'hui, c'est la relance du processus. On espère que ça va aller de l'avant et nous y croyons fermement. »
Finalement, pas d'annonce concrète, mais un changement de ton. Et la promesse de faire preuve de bonne volonté pour parvenir à un accord. Les deux parties ont promis de se mettre au travail dès ce samedi pour une réunion technique. L'an dernier, le groupe d'experts des Nations unies s'était inquiété de la disparition des camps de cantonnement en Ouganda et au Rwanda de centaines d'ex-rebelles du M23.
Source: Rfi.fr
Mais à l'issue de la réunion : atmosphère plutôt détendue, petites plaisanteries, conférence de presse commune. François Mwamba, le coordonnateur du mécanisme congolais de suivi des déclarations de Nairobi, est satisfait de la rencontre :
« Nous ne sommes pas seuls dans ce processus. Il y a les garants, mais il y a l'autre partie. Pour la première fois, nos arguments ont pu être, devant témoins, devant des garants, présentés à l'autre partie, qui a développé ses propres arguments. C'est la volonté de tous, de faire en sorte que : un, tout le monde revienne au pays ; deux, nous puissions mettre fin à l'ensemble des engagements convenus à Nairobi. »
Le M23 n'avait cessé de dénoncer le non-respect des engagements de Nairobi et la mauvaise volonté du gouvernement. Désiré Rwigema est le chef de la délégation des ex-rebelles venue de Kampala : « Il y a un début à toute chose, dit-il. Aujourd'hui, c'est la relance du processus. On espère que ça va aller de l'avant et nous y croyons fermement. »
Finalement, pas d'annonce concrète, mais un changement de ton. Et la promesse de faire preuve de bonne volonté pour parvenir à un accord. Les deux parties ont promis de se mettre au travail dès ce samedi pour une réunion technique. L'an dernier, le groupe d'experts des Nations unies s'était inquiété de la disparition des camps de cantonnement en Ouganda et au Rwanda de centaines d'ex-rebelles du M23.
Source: Rfi.fr
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