Les agents de l'Etat sont plus que jamais pointés du doigt en ce mois de janvier. Ils sont même responsables, selon l'ONU, d'au moins 73% des exactions comptabilisées sur tout le territoire national, contre 53% en décembre. A noter le nombre très élevé d'exécutions extrajudiciaires : au moins 47 dont 7 femmes, soit plus d'une par jour.
Au total, l'ONU relève 574 violations, soit plus qu'en novembre ou décembre 2018, et sur ces 574, un bon tiers sont des violations à caractère politique. Au moins une cinquantaine de personnes, pour l'essentiel des militants des droits de l'homme et des journalistes, ont fait l'objet de menaces ou d'attaques et ils ont eu besoin, dans les quatre semaines qui ont suivi les élections, de mesures de protection des Nations unies.
Félix Tshisekedi attendu sur la question des droits de l'homme
Ces chiffres tranchent encore avec les annonces et promesses du nouveau président. Mais il faut dire que Félix Tshisekedi n'a été investi qu'en toute fin de mois, le 24 janvier. Il est donc trop tôt pour voir un effet de son investiture sur ces chiffres. Surtout que jusqu'ici, il n'a fait qu'un changement dans l'encadrement des services de sécurité, en nommant un nouveau patron à la direction générale des migrations.
Pour le mois de février, il faut encore attendre mais l'ONU note déjà, à défaut d'une inversion des tendances, que sur deux incidents majeurs, des mesures correctives ont été prises avec plus de célérité qu'à l'accoutumée.
Illustration à Lubumbashi où la cour d'appel a condamné 11 policiers à des peines allant de six mois à la peine capitale, suite à la violente répression d'une manifestation d'étudiants le 27 janvier dernier. Pour Jean-Mobert Nsenga, activiste congolais et chercheur à Amnesty, malgré ces condamnations, il y a encore à faire dans la lutte contre l'impunité puisque sur les 4 officiers supérieurs impliqués, un a été condamné à douze mois avec sursis, deux autres ont été acquittés et le quatrième serait toujours en fuite.
Au total, l'ONU relève 574 violations, soit plus qu'en novembre ou décembre 2018, et sur ces 574, un bon tiers sont des violations à caractère politique. Au moins une cinquantaine de personnes, pour l'essentiel des militants des droits de l'homme et des journalistes, ont fait l'objet de menaces ou d'attaques et ils ont eu besoin, dans les quatre semaines qui ont suivi les élections, de mesures de protection des Nations unies.
Félix Tshisekedi attendu sur la question des droits de l'homme
Ces chiffres tranchent encore avec les annonces et promesses du nouveau président. Mais il faut dire que Félix Tshisekedi n'a été investi qu'en toute fin de mois, le 24 janvier. Il est donc trop tôt pour voir un effet de son investiture sur ces chiffres. Surtout que jusqu'ici, il n'a fait qu'un changement dans l'encadrement des services de sécurité, en nommant un nouveau patron à la direction générale des migrations.
Pour le mois de février, il faut encore attendre mais l'ONU note déjà, à défaut d'une inversion des tendances, que sur deux incidents majeurs, des mesures correctives ont été prises avec plus de célérité qu'à l'accoutumée.
Illustration à Lubumbashi où la cour d'appel a condamné 11 policiers à des peines allant de six mois à la peine capitale, suite à la violente répression d'une manifestation d'étudiants le 27 janvier dernier. Pour Jean-Mobert Nsenga, activiste congolais et chercheur à Amnesty, malgré ces condamnations, il y a encore à faire dans la lutte contre l'impunité puisque sur les 4 officiers supérieurs impliqués, un a été condamné à douze mois avec sursis, deux autres ont été acquittés et le quatrième serait toujours en fuite.
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