L’Association nationale des victimes affirme avoir collecté 100 000 signatures, comme l’exige la loi, pour soumettre la question au débat à l’Assemblée nationale. Les signatures ont été récoltées à travers le pays, selon l'ONG dirigée par Mhyrhand Mulumba. « Pas mal de dispositions constitutionnelles semblent devenir obsolètes et ne s’adaptent plus aux réalités démocratiques actuelles, nous explique-t-il.
Nous avons constaté que les cinq ans accordés à un président de la République pour accomplir sa mission ou réaliser sa vision ne suffisent plus. Il est donc plus pertinent de porter la durée du mandat à sept ans, renouvelable une seule fois. »
Si l’actuel article 220 de la Constitution de la RDC était changé, il toucherait également à l’indépendance du pouvoir judiciaire, à la forme de l’État, ainsi qu’au principe du suffrage universel. Pour ceux qui ont collecté les premières 100 000 signatures, le processus sera long et complexe.
En RDC une première pétition a été déposée mercredi à l’Assemblée nationale pour revoir la durée du mandat présidentiel et réformer la justice congolaise. C’est une organisation de la société civile qui a pris l’initiative de cette cause politique qui suscite des réactions au sein de l’opposition, de la société civile et de l’influente Église catholique du pays.
L’Association nationale des victimes affirme avoir collecté 100 000 signatures, comme l’exige la loi, pour soumettre la question au débat à l’Assemblée nationale. Les signatures ont été récoltées à travers le pays, selon l'ONG dirigée par Mhyrhand Mulumba. « Pas mal de dispositions constitutionnelles semblent devenir obsolètes et ne s’adaptent plus aux réalités démocratiques actuelles, nous explique-t-il.
Nous avons constaté que les cinq ans accordés à un président de la République pour accomplir sa mission ou réaliser sa vision ne suffisent plus. Il est donc plus pertinent de porter la durée du mandat à sept ans, renouvelable une seule fois. »
Si l’actuel article 220 de la Constitution de la RDC était changé, il toucherait également à l’indépendance du pouvoir judiciaire, à la forme de l’État, ainsi qu’au principe du suffrage universel. Pour ceux qui ont collecté les premières 100 000 signatures, le processus sera long et complexe.
Changer de Constitution ou changer de président ?
Plusieurs organisations proches du pouvoir affirment avoir emboîté le pas à l’Association nationale des victimes pour collecter des signatures.
Si les principales figures de l’opposition ne se sont pas encore réunies pour contrer le parti au pouvoir à Kinshasa, la coalition de Martin Fayulu a déjà lancé une série de sensibilisations contre cette révision, sous le slogan « Changeons Félix Tshisekedi et non pas la Constitution ». Aujourd’hui certains craignent qu'une révision de la Constitution offre au président en fonction la possibilité d'obtenir un troisième mandat.
Si les principales figures de l’opposition ne se sont pas encore réunies pour contrer le parti au pouvoir à Kinshasa, la coalition de Martin Fayulu a déjà lancé une série de sensibilisations contre cette révision, sous le slogan « Changeons Félix Tshisekedi et non pas la Constitution ». Aujourd’hui certains craignent qu'une révision de la Constitution offre au président en fonction la possibilité d'obtenir un troisième mandat.
Nous avons constaté que les cinq ans accordés à un président de la République pour accomplir sa mission ou réaliser sa vision ne suffisent plus. Il est donc plus pertinent de porter la durée du mandat à sept ans, renouvelable une seule fois. »
Si l’actuel article 220 de la Constitution de la RDC était changé, il toucherait également à l’indépendance du pouvoir judiciaire, à la forme de l’État, ainsi qu’au principe du suffrage universel. Pour ceux qui ont collecté les premières 100 000 signatures, le processus sera long et complexe.
En RDC une première pétition a été déposée mercredi à l’Assemblée nationale pour revoir la durée du mandat présidentiel et réformer la justice congolaise. C’est une organisation de la société civile qui a pris l’initiative de cette cause politique qui suscite des réactions au sein de l’opposition, de la société civile et de l’influente Église catholique du pays.
L’Association nationale des victimes affirme avoir collecté 100 000 signatures, comme l’exige la loi, pour soumettre la question au débat à l’Assemblée nationale. Les signatures ont été récoltées à travers le pays, selon l'ONG dirigée par Mhyrhand Mulumba. « Pas mal de dispositions constitutionnelles semblent devenir obsolètes et ne s’adaptent plus aux réalités démocratiques actuelles, nous explique-t-il.
Nous avons constaté que les cinq ans accordés à un président de la République pour accomplir sa mission ou réaliser sa vision ne suffisent plus. Il est donc plus pertinent de porter la durée du mandat à sept ans, renouvelable une seule fois. »
Si l’actuel article 220 de la Constitution de la RDC était changé, il toucherait également à l’indépendance du pouvoir judiciaire, à la forme de l’État, ainsi qu’au principe du suffrage universel. Pour ceux qui ont collecté les premières 100 000 signatures, le processus sera long et complexe.
Changer de Constitution ou changer de président ?
Plusieurs organisations proches du pouvoir affirment avoir emboîté le pas à l’Association nationale des victimes pour collecter des signatures.
Si les principales figures de l’opposition ne se sont pas encore réunies pour contrer le parti au pouvoir à Kinshasa, la coalition de Martin Fayulu a déjà lancé une série de sensibilisations contre cette révision, sous le slogan « Changeons Félix Tshisekedi et non pas la Constitution ». Aujourd’hui certains craignent qu'une révision de la Constitution offre au président en fonction la possibilité d'obtenir un troisième mandat.
Si les principales figures de l’opposition ne se sont pas encore réunies pour contrer le parti au pouvoir à Kinshasa, la coalition de Martin Fayulu a déjà lancé une série de sensibilisations contre cette révision, sous le slogan « Changeons Félix Tshisekedi et non pas la Constitution ». Aujourd’hui certains craignent qu'une révision de la Constitution offre au président en fonction la possibilité d'obtenir un troisième mandat.
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