Les autorités leur reproche d’avoir pris part à l’attaque contre l'aéroport de Goma et aux massacres commis dans le nord de cette province de l'est de la République démocratique du Congo.
"Les enquêteurs établissent un lien direct entre l'attaque" de l'aéroport de Goma, capitale du Nord-Kivu, "et les actes de terrorisme qui ont endeuillé la région de Beni", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
"Plus d'une trentaine de suspects ont été interpellés pour des actes de terrorisme perpétrés aussi bien à Beni, à Rutshuru, qu'à Goma", a déclaré M. Mende, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse.
Kenda Kenda, un député provincial, figure parmi les personnes arrêtées.
Les autorités lui reprochent d'avoir fourni des armes au "commando" ayant attaqué l'aéroport de Goma dans la nuit du 1er au 2 juin, et d'avoir contribué au "transport des assaillants".
Selon un nouveau bilan donné par M. Mende, six personnes (deux militaires et quatre assaillants) ont péri dans cette attaque.
Le Nord-Kivu est déchiré par les conflits armés depuis plus de vingt ans.
La région est instable depuis le génocide survenu au Rwanda voisin en 1994.
Des dizaines de milices et de groupes rebelles attaquent régulièrement des civils et des soldats déployés dans la région.
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