L'autre des actions qui reste en travers de la gorge de certains membres du Panel des personnalités éminentes, c'est le Rapport annuel 2012 du MAEP.
«J'ai mis un embargo là-dessus car publier tel quel, cela allait être la honte du MAEP» dit Akere Muna.
Mais pourquoi penser ainsi? “C'est un projet qui a été tracté pour l'appât du gain, en plus d'être truffé de fautes et d'inexactitudes,” affirme le Président du Panel des personnalités éminentes.
Par exemple, à la page 27 de ce rapport, dont nous avons eu copie, il est mentionné que le président de l'Ouganda s'appelle Denis Sassou NGuesso. Aux pages 28 et 30, le drapeau de l'Ile Maurice est attribué à la Mauritanie et au Mozambique.
La dame à la capuche de Bole avenue tout comme un Think tank qui s'intéresse à la gouvernance, a confirmé les inquiétudes émises par Akere Muna sur le Rapport 2012. Et tous ont soutenu qu'Assefa Shifa, sommé par le Panel de s'expliquer sur le règlement financier entourant la production et la reproduction de ce Rapport, a détruit, avec la complicité de sa chargée de communication, Selela Liziwe, toutes les preuves concernant le marché du Rapport fait en 500 exemplaires.
En parcourant ce rapport, l'on se rend compte qu'il n'y a aucune trace des coordonnées de l'imprimerie qui a reproduit le document. Néanmoins, par une enquête et recoupement, nous avons fini par trouver l'adresse du manageur de l'imprimerie, Jimmy Andetowa auquel nous avons adressé plusieurs demandes d'interview qui sont restées sans suite.
“Tous les pays membres et les partenaires sont au courant de toutes ces malversations. Mais personnes ne dit rien. Le comble, c'est que même le pays de Mandela est dans le secret. Il protège Shifa qui en sait trop,“ fait remarquer notre interlocutrice à la capuche.
Halte. Il faut observer le feu rouge. Des voitures passent. Au vert, la marche continue.
En effet, durant la réunion du 30 janvier 2014 qui a rassemblé tous les membres et acteurs du MAEP, Ellen Johnson Sirleaf a intimé l'ordre à Akere Muna de faire uniquement le bilan des actions du MAEP.
“Aucune mention, assure Akere Muna, ne devait être faite de la mauvaise gestion au niveau du Secrétariat du MAEP. Je m'en suis tenu donc aux ordres,” se justifie-t-il, dans un sourire jaune.
Mais que pense la Présidente Johnson Sirleaf de toute cette situation? Ce 31 janvier 2014, à la suite d'une interview sur le paludisme avec des journalistes sud africains, nous saisissons l'opportunité pour lui poser une question sur ces rapports avec sa co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011, Lemah Gbowie. Surtout que cette dernière l'a critique inlassablement sur la mauvaise gouvernance qui sévit au Libéria. Notre intention étant bien sûr de glisser vers la situation que vit le MAEP. A peine répond-t-elle à notre question sur ces rapports avec Lemah Gbowie, qu'elle s'éclipse. Fin de l'interview. Le monde se disperse. Puis, quelques minutes plus tard, une voix s'élève.
“Vous n'êtes pas une journaliste professionnelle !!!!” nous lance l'une des collaboratrices de Johnson Sirleaf.
“Vous manquez d'éthique.” Puis comme pour justifier cette attaque, elle renchérit “Je vous le dit au nom de la liberté d'expression.”
Il est 6h48 du matin. Le soleil pointe ses rayons. Dans les rues, les gens déambulent maintenant par dizaines.
“Il faut que je m'en aille“, déclare l’une de nos sources. Mais avant de nous tourner le dos, elle lance: “L'Afrique doit renaitre. Et cela doit commencer par le MAEP».
Akere Muna adhère totalement à cette initiative. Il affirme qu'il y a même urgence à le faire. L'assainissement financier du MAEP, espère-t-il, va redonner l'assurance aux Etats que leurs contributions sont bien gérées. Par ailleurs, il soutient qu'il faut équiper le Secrétariat d'un personnel compétent et motivé. Chose qu'acquiesce un Point focal d'un pays de l'Afrique de l'ouest. Pour lui, la mise en application de ces directives ferait revenir certains pays pionniers du MAEP comme le Ghana qui, à cause de la mauvaise gouvernance qui mine le MAEP, ne participe plus aux activités. Fin.
«J'ai mis un embargo là-dessus car publier tel quel, cela allait être la honte du MAEP» dit Akere Muna.
Mais pourquoi penser ainsi? “C'est un projet qui a été tracté pour l'appât du gain, en plus d'être truffé de fautes et d'inexactitudes,” affirme le Président du Panel des personnalités éminentes.
Par exemple, à la page 27 de ce rapport, dont nous avons eu copie, il est mentionné que le président de l'Ouganda s'appelle Denis Sassou NGuesso. Aux pages 28 et 30, le drapeau de l'Ile Maurice est attribué à la Mauritanie et au Mozambique.
La dame à la capuche de Bole avenue tout comme un Think tank qui s'intéresse à la gouvernance, a confirmé les inquiétudes émises par Akere Muna sur le Rapport 2012. Et tous ont soutenu qu'Assefa Shifa, sommé par le Panel de s'expliquer sur le règlement financier entourant la production et la reproduction de ce Rapport, a détruit, avec la complicité de sa chargée de communication, Selela Liziwe, toutes les preuves concernant le marché du Rapport fait en 500 exemplaires.
En parcourant ce rapport, l'on se rend compte qu'il n'y a aucune trace des coordonnées de l'imprimerie qui a reproduit le document. Néanmoins, par une enquête et recoupement, nous avons fini par trouver l'adresse du manageur de l'imprimerie, Jimmy Andetowa auquel nous avons adressé plusieurs demandes d'interview qui sont restées sans suite.
“Tous les pays membres et les partenaires sont au courant de toutes ces malversations. Mais personnes ne dit rien. Le comble, c'est que même le pays de Mandela est dans le secret. Il protège Shifa qui en sait trop,“ fait remarquer notre interlocutrice à la capuche.
Halte. Il faut observer le feu rouge. Des voitures passent. Au vert, la marche continue.
En effet, durant la réunion du 30 janvier 2014 qui a rassemblé tous les membres et acteurs du MAEP, Ellen Johnson Sirleaf a intimé l'ordre à Akere Muna de faire uniquement le bilan des actions du MAEP.
“Aucune mention, assure Akere Muna, ne devait être faite de la mauvaise gestion au niveau du Secrétariat du MAEP. Je m'en suis tenu donc aux ordres,” se justifie-t-il, dans un sourire jaune.
Mais que pense la Présidente Johnson Sirleaf de toute cette situation? Ce 31 janvier 2014, à la suite d'une interview sur le paludisme avec des journalistes sud africains, nous saisissons l'opportunité pour lui poser une question sur ces rapports avec sa co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011, Lemah Gbowie. Surtout que cette dernière l'a critique inlassablement sur la mauvaise gouvernance qui sévit au Libéria. Notre intention étant bien sûr de glisser vers la situation que vit le MAEP. A peine répond-t-elle à notre question sur ces rapports avec Lemah Gbowie, qu'elle s'éclipse. Fin de l'interview. Le monde se disperse. Puis, quelques minutes plus tard, une voix s'élève.
“Vous n'êtes pas une journaliste professionnelle !!!!” nous lance l'une des collaboratrices de Johnson Sirleaf.
“Vous manquez d'éthique.” Puis comme pour justifier cette attaque, elle renchérit “Je vous le dit au nom de la liberté d'expression.”
Il est 6h48 du matin. Le soleil pointe ses rayons. Dans les rues, les gens déambulent maintenant par dizaines.
“Il faut que je m'en aille“, déclare l’une de nos sources. Mais avant de nous tourner le dos, elle lance: “L'Afrique doit renaitre. Et cela doit commencer par le MAEP».
Akere Muna adhère totalement à cette initiative. Il affirme qu'il y a même urgence à le faire. L'assainissement financier du MAEP, espère-t-il, va redonner l'assurance aux Etats que leurs contributions sont bien gérées. Par ailleurs, il soutient qu'il faut équiper le Secrétariat d'un personnel compétent et motivé. Chose qu'acquiesce un Point focal d'un pays de l'Afrique de l'ouest. Pour lui, la mise en application de ces directives ferait revenir certains pays pionniers du MAEP comme le Ghana qui, à cause de la mauvaise gouvernance qui mine le MAEP, ne participe plus aux activités. Fin.
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