Le Secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), M. Alioune Tine est revenu sur les relations qu’entretient la France avec ses ex colonies. Pour lui, des coïncidences ont été relevées. Elles poussent à croire que l'Etat colonisateur avait des intérêts dans les coups d’Etat intervenus dans certains pays africains.
En marge du point de presse organisé sur la situation en Côte d'Ivoire, le Secrétaire général de la RADDHO a fait savoir que les Français n'étaient pas étrangers aux coups d'Etats survenus dans certains pays africains. Pour commencer, a-t-il souligné, il y a eu la question des ressources et des contrôles des ressources et des intérêts des Français qui allaient en collusion. Concernant par exemple le coup d’Etat de 74 de Seyni Kountché, cela a coïncidé à un moment précis où le président Amani Diori avait demandé à la Cogema, qui gérait les ressources d’uranium d’augmenter le prix. Immédiatement, Seyni Kountché a pris le pouvoir au Niger. Il y a eu également, en 68, le coup d’Etat du Togo contre Jules Sylvanius Olympio. En effet, selon le président de la RADDHO, en 1968 Jules Sylvanus Olympio avait l’intention de battre monnaie et bien entendu d’étendre sa coopération avec d’autres pays occidentaux notamment l’Allemagne. C’est précisément à ce moment qu’est intervenu le coup d’Etat au Togo.
On peut effectivement citer d’autres pays où, chaque fois que les intérêts de la France sont en cause, immédiatement il y a un problème ajoute M. Tine. «Vous savez en Côte d’Ivoire c’est toujours la France qui déposait les résolutions au conseil de sécurité des Nations- Unies mais à partir du moment où le président Gbagbo a commencé à céder aussi par rapport aux intérêts de la France en donnant par exemple le port à Bolloré, la France a un peu changé de discours » précise-t-il. Je ne dis pas que la France n’est là que pour ses intérêts mais quand ils sont menacés, elle utilise les moyens idoines pour les rétablir.
Ainsi de l’avis du président de la Raddho : «la France doit faire en sorte que la paix revienne en Côte d’Ivoire, elle a une responsabilité imminente en tant qu’ancienne colonisateur ». Il croit aussi qu’il faut mettre un terme aux jeux hypocrites, il faut que les Nations- Unies reviennent en première ligne sur la question de la Côte d’Ivoire, qu’on mette suffisamment de pression sur l’ensemble de la classe politique et en premier lieu sur le président Gbagbo pour que les élections reviennent». Sans cela a-t-il tenu à préciser, on aura jamais d’élections en Côte d’Ivoire».
En marge du point de presse organisé sur la situation en Côte d'Ivoire, le Secrétaire général de la RADDHO a fait savoir que les Français n'étaient pas étrangers aux coups d'Etats survenus dans certains pays africains. Pour commencer, a-t-il souligné, il y a eu la question des ressources et des contrôles des ressources et des intérêts des Français qui allaient en collusion. Concernant par exemple le coup d’Etat de 74 de Seyni Kountché, cela a coïncidé à un moment précis où le président Amani Diori avait demandé à la Cogema, qui gérait les ressources d’uranium d’augmenter le prix. Immédiatement, Seyni Kountché a pris le pouvoir au Niger. Il y a eu également, en 68, le coup d’Etat du Togo contre Jules Sylvanius Olympio. En effet, selon le président de la RADDHO, en 1968 Jules Sylvanus Olympio avait l’intention de battre monnaie et bien entendu d’étendre sa coopération avec d’autres pays occidentaux notamment l’Allemagne. C’est précisément à ce moment qu’est intervenu le coup d’Etat au Togo.
On peut effectivement citer d’autres pays où, chaque fois que les intérêts de la France sont en cause, immédiatement il y a un problème ajoute M. Tine. «Vous savez en Côte d’Ivoire c’est toujours la France qui déposait les résolutions au conseil de sécurité des Nations- Unies mais à partir du moment où le président Gbagbo a commencé à céder aussi par rapport aux intérêts de la France en donnant par exemple le port à Bolloré, la France a un peu changé de discours » précise-t-il. Je ne dis pas que la France n’est là que pour ses intérêts mais quand ils sont menacés, elle utilise les moyens idoines pour les rétablir.
Ainsi de l’avis du président de la Raddho : «la France doit faire en sorte que la paix revienne en Côte d’Ivoire, elle a une responsabilité imminente en tant qu’ancienne colonisateur ». Il croit aussi qu’il faut mettre un terme aux jeux hypocrites, il faut que les Nations- Unies reviennent en première ligne sur la question de la Côte d’Ivoire, qu’on mette suffisamment de pression sur l’ensemble de la classe politique et en premier lieu sur le président Gbagbo pour que les élections reviennent». Sans cela a-t-il tenu à préciser, on aura jamais d’élections en Côte d’Ivoire».
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