Alors que le rapport de l’audit de l’ARMP continue de faire des vagues, des sanctions sont annoncées. En effet, hôte du grand jury de la Rfm ce dimanche 7 février, le Président du Conseil de régulation de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Mansour Diop a fait savoir que des sanctions sont prévues pour les soumissionnaires de marchés, les tuteurs de marchés qui ont vraiment eu des pratiques déviantes en termes de surfacturation, de fausses déclarations. Pour lui, il existe deux sortes de sanctions: «il y a des sanctions administratives qui peuvent être prononcées à l’encontre des agents publics. Ces sanctions sont du ressort des autorités administratives supérieures et pour les éclaireurs nous leur avons transmis les rapports. Il y a également des sanctions qui sont prononcés par le comité de règlement de différents». Le Président du conseil de régulation de l’ARMP d’expliquer: «le comité de règlement de différents et le Conseil de régulation peuvent proposer des sanctions. Et ces sanctions vont de la suspension temporaire ou définitive jusqu’à la radiation tout à fait complète des personnes qui sont concernées» a-t-il soutenu. Et d’ajouter: «le comité de règlement de différents va saisir le conseil de régulation pour se prononcer sur ces cas qui sont avérés et que nous sommes en train de compulser et si ce travail là est terminé, le Conseil de régulation sera saisi pour statuer sur les cas dont je viens de parler».
Par ailleurs, revenant sur la subvention allouée à l’ARMP, Mansour Diop a indiqué que «si la redevance venait à être supprimée c’est l’Etat qui viendrait en appoint à l’ARMP pour couvrir ses charges. Parce que l’ARMP devra exister». Il est d’avis que: «c’est la volonté des autorités mais également des bailleurs de fonds qui nous accompagnent dans les activités de développement».
Par ailleurs, revenant sur la subvention allouée à l’ARMP, Mansour Diop a indiqué que «si la redevance venait à être supprimée c’est l’Etat qui viendrait en appoint à l’ARMP pour couvrir ses charges. Parce que l’ARMP devra exister». Il est d’avis que: «c’est la volonté des autorités mais également des bailleurs de fonds qui nous accompagnent dans les activités de développement».
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