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Rapport du dialogue politique adopté mercredi: des points d'accord et des divergences

Le rapport demandé par le président de la République à la commission du Dialogue nationale sera ce jeudi entre les mains de Famara Ibrahim Sagna. À l'issu de deux jours de toilettage, il a été adopté par les acteurs. Détails sur le rapport avec en conclusion les points d'accords, les points à rediscuter et les points qui n'ont pas été discutés.



Rapport du dialogue politique adopté mercredi: des points d'accord et des divergences
Plus que deux jours avant de boucler le dialogue politique ouvert sur les réforme envisagées dans le cadre de la gestion des questions politiques. Les acteurs ont finalement, au bout de deux jours de travail, adopté le rapport qui doit être soumis au président de la République. Et selon des sources, le rapport retrace l'historique du Dialogue national et les résultats obtenus. Notamment, comment le dialogue est intervenu à la suite de l'appel du chef de l'Etat, l'acceptation des membres, suite à la mise en place du comité de la commission cellulaire composée de personnalités indépendantes et la description des objectifs spécifiques. Il y a aussi dans le rapport, résumé par le journal Les Echos, le déroulement des travaux et les résultats obtenus qui ont été consignés en trois (3) rubriques : les points d'accords, les points à rediscuter et les points qui n'ont pas été discutés.

Le rapport a aussi une partie annexe ou est couché les "inputs"sur le financement des partis politiques, sur une meilleure prise en charge des personnes vivant avec un handicap pour le vote, les différents communiqués ont été publiés, le document de référence qui doit servir pour l'audit du fichier et l'évaluation du processus électoral et les différentes lettres qui ont été envoyées à Famara Ibrahima Sagna . Tous ces points ont été adoptés mercredi et ce jeudi normalement, le document doit être déposé, parce qu'ils ont également adopté une lettre d'envoi du document.

La question des suppléances, du cumul des fonctions de président de la République et le chef de parti discutée aujourd'hui 
Le travail, cependant, ne va pas s'arrêter là, car ce matin, par exemple, il y a session. Les acteurs travailleront sur deux ou trois points qui devaient être rediscutés, à savoir la question des suppléance, du cumul des fonctions de président de la République et de chef de parti ou de coalition de partis. Plus la question de la caution pour les locales. Pour la caution à l'élection présidentielle, les acteurs avaient décidé d'attendre que l'évaluation du processus soit faite pour rediscuter ce point.

La rationalisation du calendrier républicain, le statut de l'opposition et de son chef prochainement au menu 
Sur les points qui n'ont pas encore été discutés, il y a également la rationalisation du calendrier républicain, le statut de l'opposition et de son chef, la nécessité de mettre en place un cadre de suivi du dialogue. Sinon, il y a beaucoup de points sur lesquels des consensus ont également été trouvés. Il s'agit du report des élections, l'évaluation du processus électoral, l'audit du fichier électoral , l'élection des maires et des présidents de conseils départementaux au suffrage universel direct. Accords sur le mode d'élection des adjoints aux maires, des secrétaires élus, des vice-présidents de départements.... Toujours en ce qui concerne les élections et les accords trouvés, il y a la suppression du parrainage aux locales.

Nécessité de revoir l'article 80, l'arrêté Ousmane Ngom et la perte des droits civils et politiques de certaines personnalités 
Des recommandations fortes ont aussi été faites à l'autorité pour prendre des mesures importantes allant dans le sens de la décrispation de l'espace politique. L'article 80 ,l'arrêté Ousmane Ngom, mais aussi la perte des droits civils et politiques de certaines personnalités du champ politique .

Désormais, les interdictions du marche seront faites 72 h avant. 
Un accord extrêmement important a été trouvé sur l'organisation des marches et autres manifestations de rue. L'autorité administrative, désormais, quand il s'agit d'interdire, doit le faire 72 H avant la marche. Plus question d'attendre le jour à 10 h ou midi pour interdire la manifestation. Et si les demandeurs souhaitent faire un recours en référé qu'ils puissent le faire auprès du juge. Et le juge est tenu d'après la loi organique de la Cour suprême de légiférer dans les 48 H.

Divergence sur l'organe chargé de la gestion des élections 
Il y a aussi à rediscuter le point sur les organes de gestion des élections. Quel organe de gestion des élections ? Est-ce un ministère comme celui de l'Intérieur ou une Haute autorité ? Un point à rediscuter. Ils avaient démarré, mais ils n'avaient pas pu le terminer.

Une lettre avec le rapport d'étape va être envoyée ce jeudi à Famara Ibrahim Sagna. Ensuite, ils travailleront aujourd'hui et demain vendredi, pour évaluer avant de faire une nouvelle programmation pour la semaine à venir. Après les points à rediscuter, à peu près quatre qui n'avaient pas été abordés, ils vont se pencher sur la question concernant la rationalisation du calendrier républicain, le statut de l'opposition et de son chef.           

Fatoumata Bintou NDOUR (Stagiaire)

Jeudi 27 Août 2020 - 09:35


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