Le 1er décembre 1944, « le massacre de Thiaroye » des militaires français ont tiré sur leurs frères d’armes, des tirailleurs sénégalais, tout juste rapatriés, qui réclamaient le paiement de leurs soldes, enregistrant un bilan lourd.
80 ans après les faits, la France tente de réparer les dégâts de cette date sombre à travers une reconnaissance posthume « mort pour la France ».
Une réaction tardive qui a fait sortir le président du Pastef /les Patriotes, et actuel Premier ministre Ousmane Sonko de ses gonds. Le leader de Pastef qui s’est interrogé sur cette prise de conscience subite de la France sur cette vielle tragédie en a profité pour mettre en garde le gouvernement français. « Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé !», a lancé Ousmane Sonko avant de poursuivre. « D'aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d'accorder leur « reconnaissance » à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l'armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l'étiquette « mort pour la France ». Pourquoi cette subite « prise de conscience », alors que le Sénégal s'apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? », s’est-il interrogé.
Le Premier ministre de signaler aux autorités françaises que le massacre de Thiaroye ne sera pas connu que par la version de la France et que l’Afrique aussi à sa part de vérité à raconter dans cette histoire encore moins de s’approprier le droit de reconnaissance. « Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni faire ni compter seule ce bout d'histoire tragique. Ce n'est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent », a indiqué Sonko tout en informant que désormais « Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement ».
À noter que six tirailleurs africains dont 4 Sénégalais abattus avec d’autres tirailleurs par l’armée française en 1944 au camp de Thiaroye au Sénégal, ont été reconnus à titre posthume, « morts pour la France ». L’information a été révélée par le secrétariat d’État français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire. Cette attribution a été délivrée en toute discrétion le 18 juin, soit deux jours avant la première rencontre entre le nouveau chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et Emmanuel Macron à Paris.
80 ans après les faits, la France tente de réparer les dégâts de cette date sombre à travers une reconnaissance posthume « mort pour la France ».
Une réaction tardive qui a fait sortir le président du Pastef /les Patriotes, et actuel Premier ministre Ousmane Sonko de ses gonds. Le leader de Pastef qui s’est interrogé sur cette prise de conscience subite de la France sur cette vielle tragédie en a profité pour mettre en garde le gouvernement français. « Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé !», a lancé Ousmane Sonko avant de poursuivre. « D'aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d'accorder leur « reconnaissance » à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l'armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l'étiquette « mort pour la France ». Pourquoi cette subite « prise de conscience », alors que le Sénégal s'apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? », s’est-il interrogé.
Le Premier ministre de signaler aux autorités françaises que le massacre de Thiaroye ne sera pas connu que par la version de la France et que l’Afrique aussi à sa part de vérité à raconter dans cette histoire encore moins de s’approprier le droit de reconnaissance. « Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni faire ni compter seule ce bout d'histoire tragique. Ce n'est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent », a indiqué Sonko tout en informant que désormais « Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement ».
À noter que six tirailleurs africains dont 4 Sénégalais abattus avec d’autres tirailleurs par l’armée française en 1944 au camp de Thiaroye au Sénégal, ont été reconnus à titre posthume, « morts pour la France ». L’information a été révélée par le secrétariat d’État français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire. Cette attribution a été délivrée en toute discrétion le 18 juin, soit deux jours avant la première rencontre entre le nouveau chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et Emmanuel Macron à Paris.
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