D'après le rapport, publié mardi par l'Institut pour l'économie et la paix, le niveau global de la sécurité mondiale a diminué de 5.3% depuis 2007.
Cette diminution est principalement imputable à l'activité terroriste et aux conflits internes.
« Alors qu'on a vu des développements positifs dans certaines parties du monde, la situation des onze pays les moins pacifiques s'est encore aggravée, ce qui réduit la moyenne mondiale » a expliqué Daniel Hyslop, le vice-président de la recherche globale pour l'Indice mondial de la paix.
Le classement des pays de l'indice montre que la Syrie détrône l'Afghanistan en tant que pays le moins pacifique au monde, et que le niveau de paix au Soudan du Sud et en Ukraine a considérablement diminué.
Par ailleurs, l'indice a examiné les conséquences de la violence.
« Les effets sociaux de la violence sont très visibles, notamment par rapport aux personnes déplacées et les pertes humaines », a affirmé Hyslop.
« Mais ce qu'on veut aussi souligner ce sont les effets économiques. Ces pays qui sont forcés de dépenser leurs ressources financières pour combattre la violence ont par conséquence moins de moyens pour les secteurs qui aident à réduire la violence sur le long terme, tels que l'éducation et la santé ».
La prise en charge des conséquences de la violence mondiale l'année dernière a été estimée à 9,8 mille milliards de dollars, ce qui représente environ 11% du produit mondial brut.
« Notre but premier est d'orienter les efforts sur le long terme », a ajouté Hyslop.
« En adressant ce qu'on appelle les 'piliers de paix' - tels que le gouvernement, la lutte contre la corruption, l'inclusion politique et sociale- on peut aider les pays à progresser vers la paix à long terme ».
Source : BBC Afrique
-
Les États-Unis ont achevé le retrait militaire de leur dernière base au Niger
-
Urgent : le Premier ministre Gabriel Attal remettra « demain sa démission au président »
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)
-
Parlement européen: une députée lettone soupçonnée de collaboration avec le FSB russe
-
Russie: Boris Nadejdine, plus qu’un grain de sable dans la communication du Kremlin?