C’est quasiment l’aristocratie à l’Agence pour l’Emploi des Jeunes des Banlieues (AJEB). Le Directeur général, Pape Gorgui Ndong a décidé de manière unilatérale une réduction de 50% du sur salaire de tous les agents. Une décision que personne n’aurait le droit de discuter selon la tournure des choses. Ne sachant pas où donner de la tête des agents de l’Agence sont allés solliciter les conseils du Syndicat Autonome des Travailleurs du Commerce (SYNATRACOM/UNSAS). Depuis le mois de mai, des correspondances sont envoyées à la Direction générale de l’AJEB qui sont restées sans suite.
«Les travailleurs préoccupés par l’absence de délégués du personnel élus dans l’agence pour la prise en charge de la question n’avaient qu’une seule alternative, c’est solliciter l’assistance et l’accompagnement de leur syndicat professionnel dans ce processus de renégociation du contrat de travail, soit à l’occasion de rencontres avec la direction traitant du contrat de travail ou à l’occasion des visites de l’inspection du travail et de la sécurité sociale et devant les juridictions du travail», a déclaré le responsable de SYNATRACOM, Doudou Keita lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 5 août 2013 au siège de l’UNSAS.
«Toutes ces démarches restées sans suite, le collectif au sortir d’une assemblée générale date du 21 juin 2013 ayant procéder au constat de refus de la part de l’Employeur à vouloir s’ouvrir au syndicat pour amorcer des discussions sérieuses autour de la renégociation du contrat de travail fait recours à l’inspection du travail et de la sécurité sociale pour solliciter ses bons offices afin d’éviter l’instabilité dans l’Agence et d’autre part corriger le vide (absence de délégués du personnel élus dans l’Agence de l’AJEB), a indiqué Doudou Keita».
Le porte-parole du jour des travailleurs de l’AJEB, Fatou Diallo Ndour ne peut pas comprendre que «aujourd’hui au 21e siècle dans une structure de la présidence de la République, on refuse assistance et accompagnement syndical à des employés dans la tourmente. La force ne prime pas sur le droit (comme le disait un philosophe), on est dans un Etat de droit comme l’assure souvent notre président de la République. Confronté à un problème que nous ne maitrisons pas, nous avons sollicités l’assistance de notre syndicat pour préserver nos droits dans notre entreprise».
Membre de la cellule de communication de l’AJEB, Mme Ndour a fait savoir que «la commission chargée de renégocier nos contrats ne peut nous recevoir sans la présence de notre syndicat parce qu’elle brandit une simulation fixée à 50% de notre sursalaire, une simulation dont nous ne maitrisons pas les tenants et les aboutissants surtout qu’il s’agit en réalité d’une négociation de notre contrat de travail».
Le collectif des agents de l’AJEB réclame l’arbitrage du chef de l’Etat et interpelle le ministre de la Justice. «Nous sommes des jeunes employés issus de la banlieue et nous avons foi totale en la justice de notre pays. Nous n’avons aucune coloration politique et sommes totalement pour la pérennité de notre entreprise que nous avons vu naitre et porter jusqu’à ce jour», a conclu le porte-parole.
«Les travailleurs préoccupés par l’absence de délégués du personnel élus dans l’agence pour la prise en charge de la question n’avaient qu’une seule alternative, c’est solliciter l’assistance et l’accompagnement de leur syndicat professionnel dans ce processus de renégociation du contrat de travail, soit à l’occasion de rencontres avec la direction traitant du contrat de travail ou à l’occasion des visites de l’inspection du travail et de la sécurité sociale et devant les juridictions du travail», a déclaré le responsable de SYNATRACOM, Doudou Keita lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 5 août 2013 au siège de l’UNSAS.
«Toutes ces démarches restées sans suite, le collectif au sortir d’une assemblée générale date du 21 juin 2013 ayant procéder au constat de refus de la part de l’Employeur à vouloir s’ouvrir au syndicat pour amorcer des discussions sérieuses autour de la renégociation du contrat de travail fait recours à l’inspection du travail et de la sécurité sociale pour solliciter ses bons offices afin d’éviter l’instabilité dans l’Agence et d’autre part corriger le vide (absence de délégués du personnel élus dans l’Agence de l’AJEB), a indiqué Doudou Keita».
Le porte-parole du jour des travailleurs de l’AJEB, Fatou Diallo Ndour ne peut pas comprendre que «aujourd’hui au 21e siècle dans une structure de la présidence de la République, on refuse assistance et accompagnement syndical à des employés dans la tourmente. La force ne prime pas sur le droit (comme le disait un philosophe), on est dans un Etat de droit comme l’assure souvent notre président de la République. Confronté à un problème que nous ne maitrisons pas, nous avons sollicités l’assistance de notre syndicat pour préserver nos droits dans notre entreprise».
Membre de la cellule de communication de l’AJEB, Mme Ndour a fait savoir que «la commission chargée de renégocier nos contrats ne peut nous recevoir sans la présence de notre syndicat parce qu’elle brandit une simulation fixée à 50% de notre sursalaire, une simulation dont nous ne maitrisons pas les tenants et les aboutissants surtout qu’il s’agit en réalité d’une négociation de notre contrat de travail».
Le collectif des agents de l’AJEB réclame l’arbitrage du chef de l’Etat et interpelle le ministre de la Justice. «Nous sommes des jeunes employés issus de la banlieue et nous avons foi totale en la justice de notre pays. Nous n’avons aucune coloration politique et sommes totalement pour la pérennité de notre entreprise que nous avons vu naitre et porter jusqu’à ce jour», a conclu le porte-parole.
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