Alors que la campagne référendaire entre dans sa dernière semaine, la classe politique s’active avant le vote sur la nouvelle Constitution prévue dimanche 17 décembre. À Ndjamena, ce week-end a ainsi été rythmé par les meetings des différents partis politiques.
Les militants du Mouvement patriotique du salut (MPS), l’ex-parti au pouvoir, et des partis alliés qui soutiennent la transition se disent déjà certains de leur victoire. « Le camp d'en face nous propose une division du Tchad. Nous allons aller au référendum pour dire "oui", pour permettre aux gens de continuer à aller rapidement faire l'ordre constitutionnel. Votez pour un Tchad uni et indivisible », a lancé Mahamat Zen Bada Abbas, vice-président de la coalition pour le « oui » au référendum constitutionnel.
Pour le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), alliance qui prône le boycott, que l’on vote « oui » ou « non », cela ne changera rien au quotidien. « Assurons notre avenir en disant halte au référendum. Voter, c'est accepter de vivre sans développement économique. Il faut tout faire pour empêcher ce référendum », répète Nassour Ibrahim Koursami, président du parti Les Patriotes, membre du GCAP. Les préoccupations des Tchadiens sont ailleurs, dit-il. Elles concernent notamment la fermeture des écoles depuis bientôt deux mois et le carburant qui se fait de plus en plus rare.
Les militants du Mouvement patriotique du salut (MPS), l’ex-parti au pouvoir, et des partis alliés qui soutiennent la transition se disent déjà certains de leur victoire. « Le camp d'en face nous propose une division du Tchad. Nous allons aller au référendum pour dire "oui", pour permettre aux gens de continuer à aller rapidement faire l'ordre constitutionnel. Votez pour un Tchad uni et indivisible », a lancé Mahamat Zen Bada Abbas, vice-président de la coalition pour le « oui » au référendum constitutionnel.
Pour le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP), alliance qui prône le boycott, que l’on vote « oui » ou « non », cela ne changera rien au quotidien. « Assurons notre avenir en disant halte au référendum. Voter, c'est accepter de vivre sans développement économique. Il faut tout faire pour empêcher ce référendum », répète Nassour Ibrahim Koursami, président du parti Les Patriotes, membre du GCAP. Les préoccupations des Tchadiens sont ailleurs, dit-il. Elles concernent notamment la fermeture des écoles depuis bientôt deux mois et le carburant qui se fait de plus en plus rare.
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