A cause d’une taxe municipale de 10. 000 Frs, les transporteurs et le Conseil municipal de Mbour ne parlent plus le même langage. En effet, les transporteurs estiment que cette délibération isolée de la mairie de Mbour est un précédent dangereux. Car si chaque commune opte pour la même démarche, leur sort s’en trouverait hypothéqué. C’est pourquoi, refusant d’être la vache laitière de la mairie, ils avaient prévenu le Préfet du département sur cette délibération qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur leurs activités.
Hier (mercredi), las d’attendre que les transporteurs s’acquittent de cette taxe, les agents de la mairie en compagnie des agents de recouvrement du Trésor, des éléments de la Police, se sont rendus aux différents Terminus de la ville pour immobiliser les minibus. Afin de leur faciliter la tâche, les transporteurs ont tout simplement conduit les 43 minibus qui circulent dans le département pour les garer dans la cour arrière et sur le parvis de la mairie de Mbour.
Très en colère, Pierre Mbakhane Gomis, président du regroupement des transporteurs minibus a dénoncé cette mesure. «La mairie sur délibération, a décidé que nous payons 10 000 Frs par mois. Ils en ont le droit. Après de longues discussions entre le maire et moi, nous avons donné les raisons qui ne nous permettent pas de pouvoir payer ces taxes. Lors de notre dernière réunion avec le Préfet, la commune a soutenu qu’elle a le droit de délibérer, nous avons attiré l’attention du Préfet car le département compte 16 collectivités locales » a expliqué le syndicaliste. «Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas payer les taxes, mais c’est parce que nous ne les devons pas. Au niveau de la capitale du Sénégal où l’Etat a investi des milliards, les bus de transport urbain comme Dakar Dem Dik ne paient pas de taxe. Ce projet est un projet social où les clients paient à moitié prix par rapport aux taxis clandos. Si le président de la république a l’idée et la considération de pouvoir aider les sénégalais, les maires devront suivre cette politique en dégageant une subvention pour les opérations économiques. Aujourd’hui, notre charge mensuelle tourne au tour de 900 mille. Chaque voiture prend en charge 2 chauffeurs, 2 receveurs, un contrôleur, l’entretien et le carburant » peste-t-il.
Les transporteurs mettent la mairie de- vant ses responsabilités, estimant que le conseil municipal refuse de s’acquitter de ses engagements. De leur avis, le maire devrait d’abord songer à bitumer les routes, car déplorent-ils depuis son élection (en 2009), les seules routes construites ont été l’œuvre du projet Promoville. Dans ce différend, c’est le citoyen moyen qui en a fait les frais. Mercredi, beaucoup d’usagers ont eu toutes les peines du monde à vaquer normalement à leurs occupations. Ils se sont résolus pour la plupart d’entre eux à recourir aux taxis clandos dont les tarifs hélas sont supérieurs à ceux pratiqués par les minibus Tata.
Le Témoin
Hier (mercredi), las d’attendre que les transporteurs s’acquittent de cette taxe, les agents de la mairie en compagnie des agents de recouvrement du Trésor, des éléments de la Police, se sont rendus aux différents Terminus de la ville pour immobiliser les minibus. Afin de leur faciliter la tâche, les transporteurs ont tout simplement conduit les 43 minibus qui circulent dans le département pour les garer dans la cour arrière et sur le parvis de la mairie de Mbour.
Très en colère, Pierre Mbakhane Gomis, président du regroupement des transporteurs minibus a dénoncé cette mesure. «La mairie sur délibération, a décidé que nous payons 10 000 Frs par mois. Ils en ont le droit. Après de longues discussions entre le maire et moi, nous avons donné les raisons qui ne nous permettent pas de pouvoir payer ces taxes. Lors de notre dernière réunion avec le Préfet, la commune a soutenu qu’elle a le droit de délibérer, nous avons attiré l’attention du Préfet car le département compte 16 collectivités locales » a expliqué le syndicaliste. «Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas payer les taxes, mais c’est parce que nous ne les devons pas. Au niveau de la capitale du Sénégal où l’Etat a investi des milliards, les bus de transport urbain comme Dakar Dem Dik ne paient pas de taxe. Ce projet est un projet social où les clients paient à moitié prix par rapport aux taxis clandos. Si le président de la république a l’idée et la considération de pouvoir aider les sénégalais, les maires devront suivre cette politique en dégageant une subvention pour les opérations économiques. Aujourd’hui, notre charge mensuelle tourne au tour de 900 mille. Chaque voiture prend en charge 2 chauffeurs, 2 receveurs, un contrôleur, l’entretien et le carburant » peste-t-il.
Les transporteurs mettent la mairie de- vant ses responsabilités, estimant que le conseil municipal refuse de s’acquitter de ses engagements. De leur avis, le maire devrait d’abord songer à bitumer les routes, car déplorent-ils depuis son élection (en 2009), les seules routes construites ont été l’œuvre du projet Promoville. Dans ce différend, c’est le citoyen moyen qui en a fait les frais. Mercredi, beaucoup d’usagers ont eu toutes les peines du monde à vaquer normalement à leurs occupations. Ils se sont résolus pour la plupart d’entre eux à recourir aux taxis clandos dont les tarifs hélas sont supérieurs à ceux pratiqués par les minibus Tata.
Le Témoin
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