C’est à la radio que les autorités ont appris la convocation d’Abdoulaye Baldé, alors que la hiérarchie avait dit au Procureur spécial, de laisser cette affaire qui risquait d’être interprété comme un acharnement politique. Loin de lâcher prise, Alioune Ndao auditionne et va même jusqu'à délivrer un mandat de dépôt contre le maire de Ziguinchor.
Mais l’insolite reste l’interdiction de sortie du territoire opposée à Oumar Sarr alors que ce dernier devait participer à une rencontre des parlementaires. Le président de l’Assemblée nationale dû se saisir de cette affaire pour informer le garde Sceaux, Me Kaba. Mais le procureur donnera suite à cette demande du ministère de la Justice, qu’une semaine après.
Mais, selon le journal, ce qui a fait tomber le couperet sur la tête d’Alioune Ndoa s’est passé, il y a une semaine. En effet, le désormais ex-procureur spécial avait transmis une liste de huit personnes, au directeur de la police judiciaire Seydou Bocar Yague, en lui demandant de les entendre et de les placer en garde-à-vue.
Ces cibles étaient d'anciens dignitaires libéraux, Abdoulaye Diop, Oumar Sarr, Me Madické Niang, Mbaye Ndiaye (ADS) et son épouse Wade, Lamine Faye et ses deux épouses. C’est ainsi que Bocar Yague a informé ses supérieurs qui lui ont demandé de ne pas s’exécuter. Malgré toutes les injonctions, Alioune Ndao pose un ultimatum à Bocar Yague, « je veux ces 8 personnes à mon bureau à 11 heures du matin » aurait-il dit.
C’est ainsi que le chef de l’Etat mis au courant, entre en jeu pour signer le décret limogeant Alioune Ndao. Mais auparavant, pour éviter cette razzia et sauver les meubles, le président Sall avait reçu le procureur spécial dans ses appartements privés. Mais, le magistrat lui a soutenu qu’il était l’unique et seul maître des poursuites.
Mais l’insolite reste l’interdiction de sortie du territoire opposée à Oumar Sarr alors que ce dernier devait participer à une rencontre des parlementaires. Le président de l’Assemblée nationale dû se saisir de cette affaire pour informer le garde Sceaux, Me Kaba. Mais le procureur donnera suite à cette demande du ministère de la Justice, qu’une semaine après.
Mais, selon le journal, ce qui a fait tomber le couperet sur la tête d’Alioune Ndoa s’est passé, il y a une semaine. En effet, le désormais ex-procureur spécial avait transmis une liste de huit personnes, au directeur de la police judiciaire Seydou Bocar Yague, en lui demandant de les entendre et de les placer en garde-à-vue.
Ces cibles étaient d'anciens dignitaires libéraux, Abdoulaye Diop, Oumar Sarr, Me Madické Niang, Mbaye Ndiaye (ADS) et son épouse Wade, Lamine Faye et ses deux épouses. C’est ainsi que Bocar Yague a informé ses supérieurs qui lui ont demandé de ne pas s’exécuter. Malgré toutes les injonctions, Alioune Ndao pose un ultimatum à Bocar Yague, « je veux ces 8 personnes à mon bureau à 11 heures du matin » aurait-il dit.
C’est ainsi que le chef de l’Etat mis au courant, entre en jeu pour signer le décret limogeant Alioune Ndao. Mais auparavant, pour éviter cette razzia et sauver les meubles, le président Sall avait reçu le procureur spécial dans ses appartements privés. Mais, le magistrat lui a soutenu qu’il était l’unique et seul maître des poursuites.
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