Le MFDC n’a pas attendu longtemps pour répondre à l’appel lancé hier par Me Souleymane Ndéné Ndiaye pour la reprise des négociations entre le gouvernement et le MFDC. Mais ce n’est pas avec beaucoup d’enthousiasme. En effet le communiqué commence par : « Le gouvernement du Sénégal serait d’accord pour entamer immédiatement des négociations avec le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), pour le retour définitif de la paix en Casamance. C’est du moins l’annonce qui nous est faite, ce jeudi 22 avril, à Ziguinchor, par le Premier Ministre, Monsieur Souleymane Ndéné NDIAYE. Enfin ! Sommes-nous tentés, et seulement tentés, de nous écrier. »
Seulement pour le MFDC la base des négociations demeurent la plateforme revendicative du mouvement : « en janvier 2004, au terme d’un long marathon de pourparlers entre le ministre de l’Intérieur et le secrétaire général du MFDC, l’Etat et le MFDC, ayant convenu de la nécessité impérieuse d’une paix définitive en Casamance, ont adopté la plateforme revendicative du MFDC comme le document de base pour les négociations entre les deux parties » Le communiqué signé depuis la France par le Secrétaire Général Jean -Marie François Biagui d’ajouter : « à ce jour, ce préaccord, liant les deux parties, n’est dénoncé ni par l’Etat ni par le MFDC et que, donc, il est encore d’actualité ».
Hier dans sa déclaration, le Premier ministre a insisté sur le lieu qui doit-être dans toutes les conditions quelque part au Sénégal. Sur cette question et le choix des participants le MFDC apporte des précisions. « Seul le règlement intérieur des négociations, encore appelé ‘‘manuel de procédure’’, était, à cette date de janvier 2004, en cours d’élaboration et qu’il était censé comporter, entre autres, le lieu des négociations et le choix, par les deux parties, d’une tierce partie garante, réputée pour son expérience, sa compétence et sa neutralité, internationalement reconnues comme telles ».
Toutefois le MFDC rappelle toute sa disponibilité à dialoguer et semble dénoncer même une certaine façon de faire du gouvernement sénégalais. « Au demeurant, du point de vue du MFDC, les négociations de paix sont un enjeu trop sérieux, pour être engagées sous couvert du tapage médiatique, du folklore, de l’irresponsabilité, de l’amateurisme ou de toute autre virée récréative, jouissive et pathétique, tel que nous avons pu le voir, pour le regretter sinon pour en pleurer, dans un passé récent. C’est, en définitive, pour rappeler au bon souvenir de tous et de chacun, et au premier chef du président de la République et de son gouvernement, que, si le MFDC ne s’est pas dérobé hier face à l’histoire, il ne saurait le faire aujourd’hui, à plus forte raison, devant ses responsabilités politiques ».
Le communiqué termine sur cette volonté de recherche de la paix mais avec des conditions de négociations retenues d’un commun accord, « alors, des négociations de paix ? Oui ! Trois fois oui !Mais des négociations, comme initialement prévu, d’un commun accord formel, d’une part, sur la base de la plateforme revendicative du MFDC et, d’autre part, sous l’égide d’une tierce partie garante, réputée pour son expérience, sa compétence et sa neutralité, internationalement reconnues comme telles ».
Rappelons que dans sa déclaration à Ziguinchor, le Premier Ministre a cité nommément César Atoute Badiate, l' un des chefs des combattants du MFDC.
Seulement pour le MFDC la base des négociations demeurent la plateforme revendicative du mouvement : « en janvier 2004, au terme d’un long marathon de pourparlers entre le ministre de l’Intérieur et le secrétaire général du MFDC, l’Etat et le MFDC, ayant convenu de la nécessité impérieuse d’une paix définitive en Casamance, ont adopté la plateforme revendicative du MFDC comme le document de base pour les négociations entre les deux parties » Le communiqué signé depuis la France par le Secrétaire Général Jean -Marie François Biagui d’ajouter : « à ce jour, ce préaccord, liant les deux parties, n’est dénoncé ni par l’Etat ni par le MFDC et que, donc, il est encore d’actualité ».
Hier dans sa déclaration, le Premier ministre a insisté sur le lieu qui doit-être dans toutes les conditions quelque part au Sénégal. Sur cette question et le choix des participants le MFDC apporte des précisions. « Seul le règlement intérieur des négociations, encore appelé ‘‘manuel de procédure’’, était, à cette date de janvier 2004, en cours d’élaboration et qu’il était censé comporter, entre autres, le lieu des négociations et le choix, par les deux parties, d’une tierce partie garante, réputée pour son expérience, sa compétence et sa neutralité, internationalement reconnues comme telles ».
Toutefois le MFDC rappelle toute sa disponibilité à dialoguer et semble dénoncer même une certaine façon de faire du gouvernement sénégalais. « Au demeurant, du point de vue du MFDC, les négociations de paix sont un enjeu trop sérieux, pour être engagées sous couvert du tapage médiatique, du folklore, de l’irresponsabilité, de l’amateurisme ou de toute autre virée récréative, jouissive et pathétique, tel que nous avons pu le voir, pour le regretter sinon pour en pleurer, dans un passé récent. C’est, en définitive, pour rappeler au bon souvenir de tous et de chacun, et au premier chef du président de la République et de son gouvernement, que, si le MFDC ne s’est pas dérobé hier face à l’histoire, il ne saurait le faire aujourd’hui, à plus forte raison, devant ses responsabilités politiques ».
Le communiqué termine sur cette volonté de recherche de la paix mais avec des conditions de négociations retenues d’un commun accord, « alors, des négociations de paix ? Oui ! Trois fois oui !Mais des négociations, comme initialement prévu, d’un commun accord formel, d’une part, sur la base de la plateforme revendicative du MFDC et, d’autre part, sous l’égide d’une tierce partie garante, réputée pour son expérience, sa compétence et sa neutralité, internationalement reconnues comme telles ».
Rappelons que dans sa déclaration à Ziguinchor, le Premier Ministre a cité nommément César Atoute Badiate, l' un des chefs des combattants du MFDC.
Autres articles
-
Rufisque : Le maire déplore que 60% du budget soit destiné aux salaires
-
Rufisque : Le maire dénonce des pertes massives de recettes et appelle à une réforme urgente
-
Rufisque : le budget 2025 de la mairie connaît une baisse de prés de 2 milliards de francs CFA
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)