Les habitants de la banlieue dakaroise sont au quotidien obligés de rallier par bus, car rapide ou autres moins de transport leurs lieux de travail. Pour accéder à ces lieux, ils sont tenus des heures dans des embouteillages monstres.
«Depuis le début des travaux de construction de cette autoroute à péage. Nous les habitants de la banlieue pour la plupart sont confrontés davantage aux embouteillages» semble regretter Mamadou Ndiaye. Ce passager d’un bus d’ajouter que: «j’habite à poste Thiaroye. Cela fait quatre jours aujourd’hui que j’ai changé mon heure de départ au travail. J’y partais à sept heures pour y arriver à huit heures. Mais maintenant, je suis obligé de me lever à six heures.» Pourtant «mon lieu de travail est au centre ville, non loin de la place de l’indépendance.» a-t-il fait savoir.
Pour Ismaila Camara, qui habite Rufisque, «non seulement on ne se repose pas assez après de longues heures de travail, mais en rentrant, il y a l’embouteillage, ce qui fait que moi j’arrive chez moi vers 21 heures. Même si je quitte à partir de 18heures». Ensuite le matin «pour le même trajet, on fait au moins deux heures voire plus quelques fois» a-t-il soutenu. Dans un bus de la ligne 62 en partance de Rufisque pour la Gueule Tapé, «je prends chaque jour ce bus pour aller au travail, je vous dis presque chaque jour en allant ou en revenant, il y a une ou deux personnes qui s’évanouirent. Parce qu’ils mettent plus de temps comme prévu dans l’embouteillage et certaines personnes ne peuvent pas tenir même étant assises » a martelé, ce jeune homme la vingtaine dépassée.
Un chauffeur sous couvert de l’anonymat explique que «ces longues heures d’embouteillage nous font augmenter les dépenses pour l’achat de carburant au quotidien. Ces embouteillages, nous fatiguent, vous savez que l’on a toujours les pieds aux pédales voilà pourquoi pour un rien on est sur les nerfs » se désole t-il. Pour le vieux, Samba Khouma, patron d’une société de commerce, «je ne veux même pas parler des embouteillages. Depuis que le gouvernement a pris cette initiative de fermer ce tronçon, j’ai vu mes bons de carburant multipliés par trois. En plus je perds beaucoup de temps dans ces embouteillages qui pourraient me rapporter beaucoup d’argent si j’avais ouvert mon service.» Et Ndéye Amina Faye, étudiante à l’Ucad de dire ses soucis, «je ne peux plus prendre mon petit déjeuner à la maison. Mon père me donnait chaque jour 1000 francs CFA. Mais depuis quatre jours, il en a ajouté 500 francs que je dépense pour mon petit déjeuner». Sa camarade, Mame Penda d’un ton triste, qui était au quotidien transportée par son père ajoute aux discussions, «avec les embouteillages, mon père et moi arrivons tous en retard surtout lui à son travail. C’est ainsi qu’il a décidé de me donner 2000 francs pour mon transport et mon argent de poche. Vous voyez! C’est une dépense de plus pour lui» a-t-elle regretté.
«Depuis le début des travaux de construction de cette autoroute à péage. Nous les habitants de la banlieue pour la plupart sont confrontés davantage aux embouteillages» semble regretter Mamadou Ndiaye. Ce passager d’un bus d’ajouter que: «j’habite à poste Thiaroye. Cela fait quatre jours aujourd’hui que j’ai changé mon heure de départ au travail. J’y partais à sept heures pour y arriver à huit heures. Mais maintenant, je suis obligé de me lever à six heures.» Pourtant «mon lieu de travail est au centre ville, non loin de la place de l’indépendance.» a-t-il fait savoir.
Pour Ismaila Camara, qui habite Rufisque, «non seulement on ne se repose pas assez après de longues heures de travail, mais en rentrant, il y a l’embouteillage, ce qui fait que moi j’arrive chez moi vers 21 heures. Même si je quitte à partir de 18heures». Ensuite le matin «pour le même trajet, on fait au moins deux heures voire plus quelques fois» a-t-il soutenu. Dans un bus de la ligne 62 en partance de Rufisque pour la Gueule Tapé, «je prends chaque jour ce bus pour aller au travail, je vous dis presque chaque jour en allant ou en revenant, il y a une ou deux personnes qui s’évanouirent. Parce qu’ils mettent plus de temps comme prévu dans l’embouteillage et certaines personnes ne peuvent pas tenir même étant assises » a martelé, ce jeune homme la vingtaine dépassée.
Un chauffeur sous couvert de l’anonymat explique que «ces longues heures d’embouteillage nous font augmenter les dépenses pour l’achat de carburant au quotidien. Ces embouteillages, nous fatiguent, vous savez que l’on a toujours les pieds aux pédales voilà pourquoi pour un rien on est sur les nerfs » se désole t-il. Pour le vieux, Samba Khouma, patron d’une société de commerce, «je ne veux même pas parler des embouteillages. Depuis que le gouvernement a pris cette initiative de fermer ce tronçon, j’ai vu mes bons de carburant multipliés par trois. En plus je perds beaucoup de temps dans ces embouteillages qui pourraient me rapporter beaucoup d’argent si j’avais ouvert mon service.» Et Ndéye Amina Faye, étudiante à l’Ucad de dire ses soucis, «je ne peux plus prendre mon petit déjeuner à la maison. Mon père me donnait chaque jour 1000 francs CFA. Mais depuis quatre jours, il en a ajouté 500 francs que je dépense pour mon petit déjeuner». Sa camarade, Mame Penda d’un ton triste, qui était au quotidien transportée par son père ajoute aux discussions, «avec les embouteillages, mon père et moi arrivons tous en retard surtout lui à son travail. C’est ainsi qu’il a décidé de me donner 2000 francs pour mon transport et mon argent de poche. Vous voyez! C’est une dépense de plus pour lui» a-t-elle regretté.
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"