Selon les experts, «les taux de croissance économique enregistrés par l’Afrique au cours des 15 dernières années ont été impressionnants. C’est ainsi que le taux de croissance moyen du produit intérieur brut (PIB) réel est passé de quasiment zéro durant les années 1980 et 1990 à 4,5% entre 2001 et 2014, avec de grandes variations entre les pays».
Depuis la croissance a été plus modérée, la baisse des cours de produits de base ces dernières années ayant mis à mal l’économie de beaucoup de grand pays africains. Il n’en reste pas moins que nombre de pays continuent d’enregistrer des taux de croissance au-dessus de 5%, voire nettement au-dessus, en particulier les pays où des investissements dans les infrastructures sont en cours et où la consommation privée est forte.
Selon les expertes, «cette croissance soutenue s’est accompagnée de fortes inégalités de revenu. Sur les dix pays du monde connaissant les plus fortes inégalités, sept se trouvent en Afrique.
La Secrétaire Exécutif Adjointe de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) dans son intervention, a souligné que «ce ne sont pas les opportunités qui manquent». Parmi celles-ci, Giovanie Biha a noté «l’urbanisation rapide du continent et sa classe moyenne en pleine expansion, des tendances majeures qui, si elles sont bien gérées, ont un véritable potentiel transformateur».
«L’Afrique étant la région du monde qui s’urbanise le plus rapidement, devrait voir plus de la moitié de sa population vivre et travailler dans des zones urbaines. D’où le thème de l’édition 2017 du rapport économique sur l’Afrique: «Urbanisation et instrumentalisation au service de la transformation de l’Afrique». Le rapport cerne et analyse les difficultés et possibilités qui se font jour lorsqu’il s’agit d’optimiser l’avantage», a-t-elle soutenu.
Pour ce qui est de la dimension sociale, elle a affirmé que «malgré les nombreuses avancées enregistrées par les indicateurs de l’éducation, de la santé et de la qualité de vie, le nombre d’africain soumis à la pauvreté absolu reste très élevé».
A l’en croire, «les pauvres sont plus démunis en Afrique que dans les autres régions du monde. Et le fossé entre les nantis et les plus démunis continue de s’y creuser». Pour dire que le niveau d’inégalité à l’intérieur des pays africains sont élevés et compromettent l’effet réducteur que la croissance économique devrait avoir sur la pauvreté.
Depuis la croissance a été plus modérée, la baisse des cours de produits de base ces dernières années ayant mis à mal l’économie de beaucoup de grand pays africains. Il n’en reste pas moins que nombre de pays continuent d’enregistrer des taux de croissance au-dessus de 5%, voire nettement au-dessus, en particulier les pays où des investissements dans les infrastructures sont en cours et où la consommation privée est forte.
Selon les expertes, «cette croissance soutenue s’est accompagnée de fortes inégalités de revenu. Sur les dix pays du monde connaissant les plus fortes inégalités, sept se trouvent en Afrique.
La Secrétaire Exécutif Adjointe de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) dans son intervention, a souligné que «ce ne sont pas les opportunités qui manquent». Parmi celles-ci, Giovanie Biha a noté «l’urbanisation rapide du continent et sa classe moyenne en pleine expansion, des tendances majeures qui, si elles sont bien gérées, ont un véritable potentiel transformateur».
«L’Afrique étant la région du monde qui s’urbanise le plus rapidement, devrait voir plus de la moitié de sa population vivre et travailler dans des zones urbaines. D’où le thème de l’édition 2017 du rapport économique sur l’Afrique: «Urbanisation et instrumentalisation au service de la transformation de l’Afrique». Le rapport cerne et analyse les difficultés et possibilités qui se font jour lorsqu’il s’agit d’optimiser l’avantage», a-t-elle soutenu.
Pour ce qui est de la dimension sociale, elle a affirmé que «malgré les nombreuses avancées enregistrées par les indicateurs de l’éducation, de la santé et de la qualité de vie, le nombre d’africain soumis à la pauvreté absolu reste très élevé».
A l’en croire, «les pauvres sont plus démunis en Afrique que dans les autres régions du monde. Et le fossé entre les nantis et les plus démunis continue de s’y creuser». Pour dire que le niveau d’inégalité à l’intérieur des pays africains sont élevés et compromettent l’effet réducteur que la croissance économique devrait avoir sur la pauvreté.
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