Robert Bourgi est tombé tout jeune dans la Françafrique. C’est par l’intermédiaire de son père, gaulliste pur sucre, qu’il rencontre Jacques Foccart dès les années 1970, alors qu'il est coopérant, professeur de droit en Afrique. Le conseiller de De Gaulle et Pompidou le présente à Jacques Chirac et surtout, en 1978 au président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, homme-clé des réseaux franco-africains.
Robert Bourgi affirme qu'à l'époque, Jacques Foccart était le maître d'œuvre du système de mallettes d'argent entre l'Elysée et les palais présidentiels africains. L'avocat soutient aujourd'hui n'avoir lui-même jamais transporté de valise, mais simplement accompagné des émissaires.
Au fil des années, l'influence de Robert Bourgi grandit. Il devient un intime du Gabonais Omar Bongo. Il le surnomme « papa » et obtient pour lui la tête du ministre Jean-Marie Bockel, qui voulait mettre fin au système. C'est même Robert Bourgi lui-même qui laisse filtrer dans la presse la nouvelle de la mort du président gabonais en 2009. Cet été-là, il pousse pour l'élection de son fils Ali.
A Paris, il sait aller dans le sens du vent. Un temps proche collaborateur de Dominique de Villepin, il se tourne vers son rival, Nicolas Sarkozy. Après son élection, l'avocat gardera une véritable influence à l'Elysée, au grand dam des diplomates français.
En 2011, au nom d'une « France propre et de la rupture » voulue par le nouveau président français, il révèle que durant plus de 25 ans, les politiques français auraient été financés par les pays africains. Il pointe notamment la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 2002.
Quant à François Fillon, Robert Bourgi se rapproche de lui en 2012. L'année suivante, l'avocat contribue même à l'organisation de son voyage au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Robert Bourgi affirme qu'à l'époque, Jacques Foccart était le maître d'œuvre du système de mallettes d'argent entre l'Elysée et les palais présidentiels africains. L'avocat soutient aujourd'hui n'avoir lui-même jamais transporté de valise, mais simplement accompagné des émissaires.
Au fil des années, l'influence de Robert Bourgi grandit. Il devient un intime du Gabonais Omar Bongo. Il le surnomme « papa » et obtient pour lui la tête du ministre Jean-Marie Bockel, qui voulait mettre fin au système. C'est même Robert Bourgi lui-même qui laisse filtrer dans la presse la nouvelle de la mort du président gabonais en 2009. Cet été-là, il pousse pour l'élection de son fils Ali.
A Paris, il sait aller dans le sens du vent. Un temps proche collaborateur de Dominique de Villepin, il se tourne vers son rival, Nicolas Sarkozy. Après son élection, l'avocat gardera une véritable influence à l'Elysée, au grand dam des diplomates français.
En 2011, au nom d'une « France propre et de la rupture » voulue par le nouveau président français, il révèle que durant plus de 25 ans, les politiques français auraient été financés par les pays africains. Il pointe notamment la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 2002.
Quant à François Fillon, Robert Bourgi se rapproche de lui en 2012. L'année suivante, l'avocat contribue même à l'organisation de son voyage au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
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