Devant plusieurs milliers de spectateurs, le président rwandais Paul Kagame a défendu les efforts régionaux de la SADC et de l’EAC menés pour trouver une résolution au conflit à l’est de la RDC. « Hier, ils [EAC] se sont rencontrés à Nairobi, et maintenant ils [EAC/SADC] vont se retrouver à Harare. C’est le début du chemin vers une solution politique au problème, mais ce sera un long chemin, parce que quand on traite de politique, tout le monde a ses propres intérêts », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a largement condamné les sanctions posées contre le Rwanda par plusieurs chancelleries. Des sanctions également dénoncées par les participants, comme Jean Niyiteka : « Il y a un processus diplomatique par lequel ces problèmes peuvent être réglés. On ne veut pas de ces sanctions pour notre pays, on veut pouvoir continuer de suivre la trajectoire de développement ».
Dans un discours virulent, le président a condamné le rôle de la Belgique, perçue comme l’initiatrice des mesures punitives contre Kigali. Pour beaucoup, affirme dans les tribunes Fredrick Sibomana, la position rwandaise dans le conflit n’est pas écoutée : « En tant que Rwandais, ça m’énerve. On dirait que certaines forces veulent nous enlever notre stabilité. Je pense que la communauté internationale doit reconnaître la vérité que nous voulons partager ».
Ce lundi, un Conseil de l’Union européenne doit statuer sur potentielles sanctions individuelles visant des personnalités liées à l’offensive du M23 soutenu par le Rwanda à l’est de la RDC.
Le chef de l’État a largement condamné les sanctions posées contre le Rwanda par plusieurs chancelleries. Des sanctions également dénoncées par les participants, comme Jean Niyiteka : « Il y a un processus diplomatique par lequel ces problèmes peuvent être réglés. On ne veut pas de ces sanctions pour notre pays, on veut pouvoir continuer de suivre la trajectoire de développement ».
Dans un discours virulent, le président a condamné le rôle de la Belgique, perçue comme l’initiatrice des mesures punitives contre Kigali. Pour beaucoup, affirme dans les tribunes Fredrick Sibomana, la position rwandaise dans le conflit n’est pas écoutée : « En tant que Rwandais, ça m’énerve. On dirait que certaines forces veulent nous enlever notre stabilité. Je pense que la communauté internationale doit reconnaître la vérité que nous voulons partager ».
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