Dans son rapport 2021 sur "La Traite des personnes", le Département d'Etat américain s'est beaucoup appesanti sur la mendicité forcée qui est, selon lui, la forme de traite la plus répandue au Sénégal: « Certains maîtres coraniques corrompus et d'autres qui prétendent être des maitres coraniques forcent les enfants à mendier à Dakar et dans les autres grandes villes du Sénégal », note-t-il.
En 2019, précise le document, une Ong a estimé que 100 000 enfants vivant dans des daaras à travers le Sénégal sont contraints de mendier. La même Ong a estimé que les trafiquants contraignent près de 30 000 enfants à mendier rien qu'à Dakar.
Une étude menée en 2017 par une Ong a identifié plus de 14 800 enfants victimes de mendicité forée à Saint-Louis et a indiqué que 187 des 197 daaras de la ville envoyaient les enfants mendier au moins une partie de la journée. »
Toujours selon le rapport du département d'Etat américain, «les trafiquants soumettent des enfants et des femmes sénégalais au trafic sexuel et au travail forcé dans les mines d'or. La traite interne est plus répandue que la traite transnationale, bien que les trafiquants exploitent des garçons issus de la Gambie, de la Guinée Conakry, de la Guinée-Bissau et du Mali dans la mendicité forcée dans les villes sénégalaises ainsi que dans le travail forcé dans les mines d’or artisanales au Sénégal.
En 2019, précise le document, une Ong a estimé que 100 000 enfants vivant dans des daaras à travers le Sénégal sont contraints de mendier. La même Ong a estimé que les trafiquants contraignent près de 30 000 enfants à mendier rien qu'à Dakar.
Une étude menée en 2017 par une Ong a identifié plus de 14 800 enfants victimes de mendicité forée à Saint-Louis et a indiqué que 187 des 197 daaras de la ville envoyaient les enfants mendier au moins une partie de la journée. »
Toujours selon le rapport du département d'Etat américain, «les trafiquants soumettent des enfants et des femmes sénégalais au trafic sexuel et au travail forcé dans les mines d'or. La traite interne est plus répandue que la traite transnationale, bien que les trafiquants exploitent des garçons issus de la Gambie, de la Guinée Conakry, de la Guinée-Bissau et du Mali dans la mendicité forcée dans les villes sénégalaises ainsi que dans le travail forcé dans les mines d’or artisanales au Sénégal.
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