Les effondrements de bâtiments sont en passe de devenir monnaie courante à Dakar. Ils sont très souvent à l’origine d’énormes pertes en matériel et en vies humaines. C’est ainsi qu’il est urgent de mettre en place un cadre approprié pour le contrôle des constructions. Le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hydraulique, de l’Hygiène publique et de l’assainissement a, à cet effet, initié une journée de réflexion pour la création d’une inspection générale des bâtiments.
Au cours de la rencontre le représentant du ministre de l’urbanisme et secrétaire général du ministère, Modou Sall a indiqué qu’un code de la construction a été élaboré et que le projet de loi y afférent sera examiné ce mardi 3 février en commission technique et en plénière. Son adoption aura lieu éventuellement le vendredi 6 février selon lui.
De l’avis du directeur de la construction, Mamadou Diagne, «l’indiscipline» est en partie à l’origine des catastrophes. «Il y a certains qui construisent la nuit et d’autres le week-end et les matériaux de construction utilisés ne sont pas souvent adéquats» a-t-il soutenu.
Le membre de l’ordre des architectes Thiao Kandji a, pour sa part, plaidé pour l’étude de sol avant toute construction. Selon l’architecte, cette étape très essentielle est très souvent négligée car poursuit-il «les conditions pour la construction d’un bâtiment sont bien posées mais elles ne sont pas bien appliquées au Sénégal contrairement aux autres pays comme la Gambie».
Le chef de service régional de l’urbanisme de Dakar, Ablaye Diagne évoquant des statistiques a fait savoir qu’en 2007, 1920 demandes de construction ont été formulées et 1277 ont été délivrées. Tandis qu’en 2008, sur 1689 demandes 802 ont été délivrées. Il a aussi précisé qu’il y a des personnes qui commencent la construction juste après délivrance d’un récépissé. C’est, à cet effet, qu’il a demandé le renforcement des moyens de contrôle, mais aussi l’informatisation du service pour pouvoir délivrer les autorisations de construction à temps.
Ainsi, au terme de la journée d’étude des propositions plus concrètes vont être faites aux autorités pour la création d’une inspection générale des bâtiments.
Au cours de la rencontre le représentant du ministre de l’urbanisme et secrétaire général du ministère, Modou Sall a indiqué qu’un code de la construction a été élaboré et que le projet de loi y afférent sera examiné ce mardi 3 février en commission technique et en plénière. Son adoption aura lieu éventuellement le vendredi 6 février selon lui.
De l’avis du directeur de la construction, Mamadou Diagne, «l’indiscipline» est en partie à l’origine des catastrophes. «Il y a certains qui construisent la nuit et d’autres le week-end et les matériaux de construction utilisés ne sont pas souvent adéquats» a-t-il soutenu.
Le membre de l’ordre des architectes Thiao Kandji a, pour sa part, plaidé pour l’étude de sol avant toute construction. Selon l’architecte, cette étape très essentielle est très souvent négligée car poursuit-il «les conditions pour la construction d’un bâtiment sont bien posées mais elles ne sont pas bien appliquées au Sénégal contrairement aux autres pays comme la Gambie».
Le chef de service régional de l’urbanisme de Dakar, Ablaye Diagne évoquant des statistiques a fait savoir qu’en 2007, 1920 demandes de construction ont été formulées et 1277 ont été délivrées. Tandis qu’en 2008, sur 1689 demandes 802 ont été délivrées. Il a aussi précisé qu’il y a des personnes qui commencent la construction juste après délivrance d’un récépissé. C’est, à cet effet, qu’il a demandé le renforcement des moyens de contrôle, mais aussi l’informatisation du service pour pouvoir délivrer les autorisations de construction à temps.
Ainsi, au terme de la journée d’étude des propositions plus concrètes vont être faites aux autorités pour la création d’une inspection générale des bâtiments.
Autres articles
-
Restructuration du secteur des médias : 690 enregistrements effectués depuis le début du processus
-
Indemnisation des victimes des manifestations : 1 875 personnes identifiées, 250 millions FCFA seront transférés sous forme de paiements monétaires
-
Atelier de normalisation : l'ASN s'engage pour une mobilité durable et responsable
-
Mbour : le service du commerce saisit 34 tonnes d'arachides achetées à un prix illicite
-
Affaire Amy Nidaye Gniby : la Cour d'appel confirme la condamnation des deux députés de PUR