Le FNPJ (Fonds Nationale de Promotion de la Jeunesse), le FNAE (Fonds National d’Aide à l’Emploi), l’ANEJ (Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes) sont autant de programmes pour la promotion de l’emploi des jeunes. Ils ont fortement permis à plusieurs jeunes chômeurs et sans qualification préalable de sortir de la dèche. Quand au Plan REVA (Retour vers l’agriculture) et la GOANA (Grande offensive pour la nourriture et l’abondance) même s’ils ont été initiés pour une atteinte de l’autosuffisance alimentaire, l’objectif a été également de permettre à beaucoup de jeunes qui ont longtemps vécu dans l’oisiveté de se trouver une activité génératrice de revenus. Jusque là on peut se féliciter de l’initiative du gouvernement qui a financé ces programmes à hauteur de plusieurs millions.
Mais, le bât blesse est qu’il n’a pas daigné vérifier si ces millions ont été utilisés à bon escient, si les financements ont eu les résultas escomptés. Ou du moins tout cela n’a pas été évalué parce que le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes ne dispose pas de moyen pour cela, comme l’a si bien reconnu le ministre de tutelle, Mamadou Lamine Keita. Au-delà de cette négligence, il n’existe non plus «aucune information détaillée sur l’impact concret des programmes» selon une étude de la Banque mondiale. Aussi, l’économiste Mayacine Camara du ministère de l’Economie et des Finances, a-t-il admis que «les financements manquent de suivi et de résultats concrets sur le terrain, ce qui entrave l’efficience des programmes d’emplois au Sénégal». A cela, il a ajouté le manque de coordination.
A ce propos un autre économiste, Mamadou Ndione de la Banque mondiale lui a emboîté le pas. Il a soutenu qu’il y a souvent des chevauchements et des problèmes de gouvernance au niveau des programmes, «comme le FNPJ et le FNAE qui ont les mêmes objectifs et le premier cité a particulièrement souffert de mal gouvernance» a-t-il affirmé. Il y a aussi l’insuffisance des ressources qui fait défaut. En effet, si certains pensent que le gouvernement a assez financé pour promouvoir l’emploi des jeunes, il y a des experts qui ne partagent pas cet avis. C’est le cas de Mamadou Ndione. Il a souligné que «l’Etat met peu de ressources dans les programmes d’emploi, moins de 0, 3% ». Et, selon lui, l’Etat englouti toute la main d’œuvre qualifiée qui, par ailleurs préfère s’exiler à l’étranger, au détriment du secteur privé.
Cependant, pour un suivi et une évaluation des actions menées dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi à bénéficier d’un financement de 450 000 dollars sous forme de dons du Fonds pour le développement institutionnel pour la période allant de 2009 à 2011.
Mais, le bât blesse est qu’il n’a pas daigné vérifier si ces millions ont été utilisés à bon escient, si les financements ont eu les résultas escomptés. Ou du moins tout cela n’a pas été évalué parce que le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes ne dispose pas de moyen pour cela, comme l’a si bien reconnu le ministre de tutelle, Mamadou Lamine Keita. Au-delà de cette négligence, il n’existe non plus «aucune information détaillée sur l’impact concret des programmes» selon une étude de la Banque mondiale. Aussi, l’économiste Mayacine Camara du ministère de l’Economie et des Finances, a-t-il admis que «les financements manquent de suivi et de résultats concrets sur le terrain, ce qui entrave l’efficience des programmes d’emplois au Sénégal». A cela, il a ajouté le manque de coordination.
A ce propos un autre économiste, Mamadou Ndione de la Banque mondiale lui a emboîté le pas. Il a soutenu qu’il y a souvent des chevauchements et des problèmes de gouvernance au niveau des programmes, «comme le FNPJ et le FNAE qui ont les mêmes objectifs et le premier cité a particulièrement souffert de mal gouvernance» a-t-il affirmé. Il y a aussi l’insuffisance des ressources qui fait défaut. En effet, si certains pensent que le gouvernement a assez financé pour promouvoir l’emploi des jeunes, il y a des experts qui ne partagent pas cet avis. C’est le cas de Mamadou Ndione. Il a souligné que «l’Etat met peu de ressources dans les programmes d’emploi, moins de 0, 3% ». Et, selon lui, l’Etat englouti toute la main d’œuvre qualifiée qui, par ailleurs préfère s’exiler à l’étranger, au détriment du secteur privé.
Cependant, pour un suivi et une évaluation des actions menées dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi à bénéficier d’un financement de 450 000 dollars sous forme de dons du Fonds pour le développement institutionnel pour la période allant de 2009 à 2011.
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