Le Franco sénégalais et président de l'OM, Pape Diouf (photo: sportweek.fr)
«Gérôme Rothen avait peur d’avoir un agent noir». La révélation a été faite par le président de l’Olympique de Marseille (OM) Pape Diouf, agent de joueurs, dans un livre d'entretien avec Pascal Boniface, directeur de l'Institut des relations internationales et stratégiques, repris par le Journal Du Dimanche. «Un joueur que j'avais rencontré avait souhaité travailler avec moi, mais, au dernier moment, il a préféré renoncer» a affirmé Pape Diouf avant de s’expliquer : «le motif? Il ne savait pas comment serait perçu le fait qu'il travaille avec un... Noir!». L’agent de Marcel Desailly, Grégory Coupet, William Gallas, et de Didier Drogba à l’époque de révéler que «ce garçon s'appelle Jérôme Rothen. Je trouve cela étonnant, encore aujourd'hui: il pensait, bien qu'il ait adhéré à mon discours, qu'il était un peu risqué pour lui de prendre un agent noir...».
Dans la même interview, le président phocéen a dénoncé l’attitude des dirigeants de l’UEFA (Union of European Football Associations) face au racisme car pour lui, «il manque une force pour lutter véritablement contre le racisme. [Après les incidents de Saint-Pétersbourg en 2007 et de Madrid en 2008] J'attendais que l'UEFA réponde de façon énergique à ces insupportables dérives, d'autant que cette instance a annoncé haut et fort que la lutte contre le racisme constituait une priorité.[...] Nous sommes obligés de nous demander si l'UEFA a réellement la volonté d'éradiquer ce fléau. [...].Pour Pape Diouf, «on a comme l'impression que tout le monde cherche avec plus ou moins de mauvaise conscience à s'habituer à ce qui se passe. Chacun va y aller de son grand discours, chacun exprimera son indignation, mais ça n'ira pas plus loin. On attend la fois d'après, et encore la fois d'après, on recommence la même scène. [...]Pourquoi ne voit-on pas, comme moi aujourd'hui, d'autres présidents de clubs noirs? Pourquoi ne les voit-on pas non plus occuper des fonctions managériales? C'est le reflet de la société» a estimé le français d’origine sénégalaise.
Revenant sur le classico français PSG-OM qui occasionne de plus en plus des affrontements débordants, le phocéen d’avouer: «ce qui m'a gêné ces dernières années, c’est de devoir constater qu'une haine à l'état pur avait empoisonné ce qui aurait dû rester dans le domaine des relations proprement sportives. J'ai pensé qu'il fallait tirer la sonnette d'alarme. [...]» a-t-il fait savoir. Cependant, il n’avait pas de bonnes relations avec Pierre Blayau, l’ancien président du Paris Saint Germain (PSG) «j'ai essayé de faire quelque chose, non pas avec [Pierre Blayau (président du PSG en 2005-2006], d'une grande arrogance, imbu de lui-même, et qui pensait devoir régenter le monde. Avec cet homme-là, il n'était pas possible d'arriver à des solutions. Mais dès que [Alain] Cayzac [président de 2006 à 2008] est arrivé, on a entrepris ensemble de dépassionner les relations» a affirmé le président de l’OM.
Dans la même interview, le président phocéen a dénoncé l’attitude des dirigeants de l’UEFA (Union of European Football Associations) face au racisme car pour lui, «il manque une force pour lutter véritablement contre le racisme. [Après les incidents de Saint-Pétersbourg en 2007 et de Madrid en 2008] J'attendais que l'UEFA réponde de façon énergique à ces insupportables dérives, d'autant que cette instance a annoncé haut et fort que la lutte contre le racisme constituait une priorité.[...] Nous sommes obligés de nous demander si l'UEFA a réellement la volonté d'éradiquer ce fléau. [...].Pour Pape Diouf, «on a comme l'impression que tout le monde cherche avec plus ou moins de mauvaise conscience à s'habituer à ce qui se passe. Chacun va y aller de son grand discours, chacun exprimera son indignation, mais ça n'ira pas plus loin. On attend la fois d'après, et encore la fois d'après, on recommence la même scène. [...]Pourquoi ne voit-on pas, comme moi aujourd'hui, d'autres présidents de clubs noirs? Pourquoi ne les voit-on pas non plus occuper des fonctions managériales? C'est le reflet de la société» a estimé le français d’origine sénégalaise.
Revenant sur le classico français PSG-OM qui occasionne de plus en plus des affrontements débordants, le phocéen d’avouer: «ce qui m'a gêné ces dernières années, c’est de devoir constater qu'une haine à l'état pur avait empoisonné ce qui aurait dû rester dans le domaine des relations proprement sportives. J'ai pensé qu'il fallait tirer la sonnette d'alarme. [...]» a-t-il fait savoir. Cependant, il n’avait pas de bonnes relations avec Pierre Blayau, l’ancien président du Paris Saint Germain (PSG) «j'ai essayé de faire quelque chose, non pas avec [Pierre Blayau (président du PSG en 2005-2006], d'une grande arrogance, imbu de lui-même, et qui pensait devoir régenter le monde. Avec cet homme-là, il n'était pas possible d'arriver à des solutions. Mais dès que [Alain] Cayzac [président de 2006 à 2008] est arrivé, on a entrepris ensemble de dépassionner les relations» a affirmé le président de l’OM.
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