Le Sénégal renforce France Télécom. Il lui a accordé 9,87% de ses actions dans la Société Nationale des Télécommunications (SONATEL). «Le renforcement de France Télécom au capital de Sonatel permettra de mieux valoriser les actifs de Sonatel en poursuivant et en amplifiant la coopération industrielle et commerciale entre France Télécom et Sonatel» explique un communiqué conjoint des deux parties. La transaction effective devrait entrer en vigueur d’ici à la fin du premier semestre 2009 et le Sénégal restera le deuxième actionnaire de Sonatel avec 17,28% du capital.
Les modalités de la transaction financière sont les suivantes telles que indiquées par le communiqué:
-Distribution exceptionnelle par Sonatel à ses actionnaires (et après approbation des actionnaires), de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros); et
-Cession de 987 000 actions par l’État du Sénégal à France Télécom, sur la base d'un prix par action de 156 273 francs CFA, soit 238 euros (avant distribution de dividendes et distribution exceptionnelle). Ce prix par action représente une prime de 32% sur le cours de bourse du 7 avril 2009 et 27% sur la moyenne des cours depuis trois mois.
Selon le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, Abdoulaye Diop, «cette transaction engendrera en 2009 une recette exceptionnelle pour l’État, qui représenterait avec le dividende ordinaire proposé au vote de l’assemblée générale du 8 avril, un montant de 200 milliards de francs CFA (305 millions d’Euros) sans réduire pour l’avenir les recettes budgétaires récurrentes de l’État liées à Sonatel».
En revanche, pour les travailleurs de la boîte interrogés par des radios de la place cet accord est un «crime économique». Ils semblent le considérer comme un bradage de la «première entreprise de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) avec 523 milliards de Fcfa de chiffres d’affaires annuels» selon Sudquotidien. Ces employés vont déposer ce jeudi 9 avril un préavis de grève et entendent convoquer ce vendredi une conférence de presse pour décliner leur plan de lutte.
Les modalités de la transaction financière sont les suivantes telles que indiquées par le communiqué:
-Distribution exceptionnelle par Sonatel à ses actionnaires (et après approbation des actionnaires), de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros); et
-Cession de 987 000 actions par l’État du Sénégal à France Télécom, sur la base d'un prix par action de 156 273 francs CFA, soit 238 euros (avant distribution de dividendes et distribution exceptionnelle). Ce prix par action représente une prime de 32% sur le cours de bourse du 7 avril 2009 et 27% sur la moyenne des cours depuis trois mois.
Selon le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, Abdoulaye Diop, «cette transaction engendrera en 2009 une recette exceptionnelle pour l’État, qui représenterait avec le dividende ordinaire proposé au vote de l’assemblée générale du 8 avril, un montant de 200 milliards de francs CFA (305 millions d’Euros) sans réduire pour l’avenir les recettes budgétaires récurrentes de l’État liées à Sonatel».
En revanche, pour les travailleurs de la boîte interrogés par des radios de la place cet accord est un «crime économique». Ils semblent le considérer comme un bradage de la «première entreprise de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) avec 523 milliards de Fcfa de chiffres d’affaires annuels» selon Sudquotidien. Ces employés vont déposer ce jeudi 9 avril un préavis de grève et entendent convoquer ce vendredi une conférence de presse pour décliner leur plan de lutte.
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