Devant un public composé principalement d’étudiants, les membres de l’AEEMS ont, tour à tour, dénoncé l’attitude des autorités Sénégalaises lors de la marche des jeunes de Kédougou (720km de la capital) le 23 décembre. «Nous avons deux exigences. La première c’est que les étudiants emprisonnés à la maison d’arrêt de Tambacounda soient libérés dans les meilleurs délais sans condition. La deuxième exigence est qu’il faut que la population de Kédougou bénéficie des richesses de cette région» a déclaré l’administrateur général de l’AEEMS Mouhamadou Lamine Gaye.
Avec un ton ferme et de la détermination dans le verbe, Mouhamadou Lamine Gaye, n’y est pas allé du dos de la cuillère pour révéler la suite que l’AAEMS compte donner à son mouvement. «Nous pensons que l’Etat du Sénégal n’a pas intérêt à aller à l’encontre du peuple. Quand tous les étudiants, la société civile, les populations vont se soulever pour exiger la libération nous pensons que l’Etat va revenir à la raison. L’Etat n’a pas intérêt à ne pas satisfaire nos exigences sinon le plan d’action va se poursuivre» a-t-il menacé.
Dans la même lancée, le secrétaire général des étudiants ressortissants de Kédougou, Séga keita, d’ajouter: «ces étudiants sont les boucs émissaires et victimes d’une injustice. Car ils ont été arrêtés chez eux alors que c’est toute la population de Kédougou qui a participé à la marche». Les étudiants de l’AEEMS et leurs camarades de Kédougou ne comptent pas s’arrêter là. «On va se rendre à Kédougou pour faire des enquêtes, ensuite nous allons publier un rapport pour informer l’opinion de ce qui s’est réellement passé. Nous allons porter plainte contre les cas de tortures» ont-ils déclaré.
Pour renforcer leur mouvement, l’administrateur général de l’AEEMS a invité tous les étudiants à prendre leur responsabilité et à rallier leur cause, «parce que ce qui s’est passé avec les étudiants de Kédougou peut se passer avec tout le monde. Nous appelons les amicales à se réunir, à organiser une journée d’actions, à faire des assemblées générales pour sensibiliser mais aussi pour avertir l’Etat, les autorités pour leur dire prenez vos responsabilités».
Au cours de leur sit in, les étudiants ont dénoncé le mutisme des partis politiques qui, selon eux, tardent à réagir. «Les partis politiques sont préoccupés par la confection de leur liste électorale pendant qu’on tue des populations de Kédougou. C’est ce qui nous étonne» ont-ils fustigé.
Pour rappel onze des vingt et neuf prévenus ont été relaxés, huit sont condamnés à cinq ans fermes, deux à sept ans et huit autres à une peine d’emprisonnement ferme de dix ans.
Avec un ton ferme et de la détermination dans le verbe, Mouhamadou Lamine Gaye, n’y est pas allé du dos de la cuillère pour révéler la suite que l’AAEMS compte donner à son mouvement. «Nous pensons que l’Etat du Sénégal n’a pas intérêt à aller à l’encontre du peuple. Quand tous les étudiants, la société civile, les populations vont se soulever pour exiger la libération nous pensons que l’Etat va revenir à la raison. L’Etat n’a pas intérêt à ne pas satisfaire nos exigences sinon le plan d’action va se poursuivre» a-t-il menacé.
Dans la même lancée, le secrétaire général des étudiants ressortissants de Kédougou, Séga keita, d’ajouter: «ces étudiants sont les boucs émissaires et victimes d’une injustice. Car ils ont été arrêtés chez eux alors que c’est toute la population de Kédougou qui a participé à la marche». Les étudiants de l’AEEMS et leurs camarades de Kédougou ne comptent pas s’arrêter là. «On va se rendre à Kédougou pour faire des enquêtes, ensuite nous allons publier un rapport pour informer l’opinion de ce qui s’est réellement passé. Nous allons porter plainte contre les cas de tortures» ont-ils déclaré.
Pour renforcer leur mouvement, l’administrateur général de l’AEEMS a invité tous les étudiants à prendre leur responsabilité et à rallier leur cause, «parce que ce qui s’est passé avec les étudiants de Kédougou peut se passer avec tout le monde. Nous appelons les amicales à se réunir, à organiser une journée d’actions, à faire des assemblées générales pour sensibiliser mais aussi pour avertir l’Etat, les autorités pour leur dire prenez vos responsabilités».
Au cours de leur sit in, les étudiants ont dénoncé le mutisme des partis politiques qui, selon eux, tardent à réagir. «Les partis politiques sont préoccupés par la confection de leur liste électorale pendant qu’on tue des populations de Kédougou. C’est ce qui nous étonne» ont-ils fustigé.
Pour rappel onze des vingt et neuf prévenus ont été relaxés, huit sont condamnés à cinq ans fermes, deux à sept ans et huit autres à une peine d’emprisonnement ferme de dix ans.
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