Lors de sa Déclaration de Politique Générale ce vendredi 27 décembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme concernant les Accords de Partenariat Économique (APE) et le franc CFA, deux sujets qui suscitent un débat.
Les APE, un frein au développement
Répondant à une question du député Guy Marius Sagna, qui avait soulevé la question des APE, Ousmane Sonko a clairement exprimé son rejet de ces accords commerciaux entre l’Union Européenne et les pays de l'Afrique de l’Ouest. Selon lui, tant que le gouvernement sera en place, le Sénégal ne signera pas ces accords, estimant qu'ils constituent un frein au développement économique du pays. Le Premier ministre a mis en avant l’idée que ces accords privilégient les intérêts des anciennes puissances coloniales au détriment de ceux des pays africains, et qu'ils entravent la possibilité de construire une économie autonome et durable.
Le franc CFA, une monnaie à réformer
En ce qui concerne le franc CFA, Sonko a rappelé que cette monnaie ne répondait plus aux aspirations de développement du Sénégal et des pays qui la partagent. Il a plaidé pour une réforme profonde du franc CFA, soulignant que la monnaie utilisée dans les pays de l'UEMOA ne permettait pas de répondre aux besoins économiques actuels.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de discuter avec les autres pays membres de l'UEMOA pour redéfinir les bases de la zone monétaire, afin de permettre à la région de mieux répondre aux défis économiques actuels. Il a aussi mentionné une possible création d’une nouvelle monnaie, en mettant en avant l’idée d’un panier de devises incluant le dollar et l’euro, une solution qui permettrait d’éviter la dépendance à une seule monnaie.
Vers une monnaie indépendante de la CEDEAO
En plus des réformes envisagées dans la zone UEMOA, Ousmane Sonko a exprimé son soutien à la mise en place d’une monnaie commune pour les 16 pays de la CEDEAO. Cette monnaie, selon lui, serait une avancée salutaire pour la région, permettant aux pays de la CEDEAO de mieux contrôler leur politique monétaire et de renforcer leur indépendance économique.
Sonko a également insisté sur le fait que la production de la monnaie devrait se faire localement, et non ailleurs, pour garantir son indépendance. Il a mentionné qu’un emplacement pour la fabrication de cette monnaie avait déjà été identifié, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de faire un pas concret vers l’émancipation économique du Sénégal et de la région ouest-africaine.
Ces prises de position s'inscrivent dans une démarche plus large de souveraineté économique et de réformes profondes qu'Ousmane Sonko entend mettre en œuvre pour renforcer l'autonomie du Sénégal face aux influences extérieures et favoriser un développement véritablement endogène.
Les APE, un frein au développement
Répondant à une question du député Guy Marius Sagna, qui avait soulevé la question des APE, Ousmane Sonko a clairement exprimé son rejet de ces accords commerciaux entre l’Union Européenne et les pays de l'Afrique de l’Ouest. Selon lui, tant que le gouvernement sera en place, le Sénégal ne signera pas ces accords, estimant qu'ils constituent un frein au développement économique du pays. Le Premier ministre a mis en avant l’idée que ces accords privilégient les intérêts des anciennes puissances coloniales au détriment de ceux des pays africains, et qu'ils entravent la possibilité de construire une économie autonome et durable.
Le franc CFA, une monnaie à réformer
En ce qui concerne le franc CFA, Sonko a rappelé que cette monnaie ne répondait plus aux aspirations de développement du Sénégal et des pays qui la partagent. Il a plaidé pour une réforme profonde du franc CFA, soulignant que la monnaie utilisée dans les pays de l'UEMOA ne permettait pas de répondre aux besoins économiques actuels.
Le Premier ministre a évoqué la nécessité de discuter avec les autres pays membres de l'UEMOA pour redéfinir les bases de la zone monétaire, afin de permettre à la région de mieux répondre aux défis économiques actuels. Il a aussi mentionné une possible création d’une nouvelle monnaie, en mettant en avant l’idée d’un panier de devises incluant le dollar et l’euro, une solution qui permettrait d’éviter la dépendance à une seule monnaie.
Vers une monnaie indépendante de la CEDEAO
En plus des réformes envisagées dans la zone UEMOA, Ousmane Sonko a exprimé son soutien à la mise en place d’une monnaie commune pour les 16 pays de la CEDEAO. Cette monnaie, selon lui, serait une avancée salutaire pour la région, permettant aux pays de la CEDEAO de mieux contrôler leur politique monétaire et de renforcer leur indépendance économique.
Sonko a également insisté sur le fait que la production de la monnaie devrait se faire localement, et non ailleurs, pour garantir son indépendance. Il a mentionné qu’un emplacement pour la fabrication de cette monnaie avait déjà été identifié, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de faire un pas concret vers l’émancipation économique du Sénégal et de la région ouest-africaine.
Ces prises de position s'inscrivent dans une démarche plus large de souveraineté économique et de réformes profondes qu'Ousmane Sonko entend mettre en œuvre pour renforcer l'autonomie du Sénégal face aux influences extérieures et favoriser un développement véritablement endogène.
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