Plus de vingt pour cent des MSM sont atteints par le virus du sida. Dans le domaine du sida, aucun groupe de la population n’est laissé en rade, c’est la raison pour laquelle, gouvernements et organismes s’attellent à leur prise en charge. Des interventions sont mises en place en direction de ces groupes dits vulnérables. Des structures de diagnostic et de traitement ont été mises en place pour prendre en charge ces groupes contre la stigmatisation indique M Wade, chargé du sida et des MST au ministère de la Santé du Sénégal. La tâche s’annonce difficile dans la mesure où le Sénégal est un pays dont la population est fortement attachée à la culture et à la religion. Cependant, l’espoir est permis car l’acceptation de ces groupes est devenue une réalité. Il ne s’agit pas d’une bataille contre la communauté encore moins une promotion de l’homosexualité, mais plutôt de les informer et réduire la propagation du Vih sida. Cela passera nécessairement par la création d’un environnement sécurisé et par une forte activité de plaidoyer. Cela fait une dizaine d’années que le gouvernement s’investit dans ce domaine et les résultats font état que le taux de prévalence s’est stabilisé entre 2003 et 2007 et les comportements à haut risque ont considérablement baissé. Quatre vingt 80 pour cent de ceux qui n’utilisaient pas systématiquement le préservatif en 2003 l’utilisent maintenant. Quant au nombre de MSM ou des hommes qui entretiennent des rapports sexuels avec d’autres hommes, il s’élève entre 1500 et 2000 hommes. Hormis la prise en charge des MSM, il y a un travail de sensibilisation qui s’opère dans la mesure où il n’est pas intéressant d’attendre que les personnes soient infectées pour agir, estime M Wade.
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