Alors que le monde entier célèbre la journée mondiale du théâtre, les salles de théâtre sénégalais sont vides. En effet, les passionnés du théâtre ne se donnent plus la peine d’aller regarder des pièces théâtrales. La télévision a ravi la vedette aux scènes en direct. Les acteurs s’en désolent et estiment que les gens ne veulent plus débourser de l’argent. «Au Sénégal, le public du théâtre est très limité. Les salles sont quasiment vides quand il s’agit de payer. Or si c’était la musique ils n’hésiteraient pas» soutient l’actrice et metteuse en scène de la troupe nationale dramatique du Théâtre national Daniel Sorano, Assy Niang Bâ. Regrettant cette situation elle poursuit : «le vrai théâtre se passe sur scène et malheureusement la population déserte les salles de théâtre. Il faut qu’il y ait un contact entre comédien et public».
Expliquant le désintérêt des populations pour les salles de théâtre, le directeur général du Théâtre national, Ousmane Diakhaté, estime qu’ «il y’a une méconnaissance de cet art au Sénégal ce qui fait qu’il n’a plus cet impact qu’il avait dans les années 60. Le public se raréfie et l’amateurisme avance très vite» se désole-t-il. A côté de cette désaffection, les acteurs sont confrontés à d’énormes difficultés. «Le théâtre ne génère pas de recettes. Il se vend mal alors qu’il est nécessaire pour nourrir une vie» selon le directeur général du Théâtre national.
L’actrice Assy Niang Bâ de donner l’exemple de «Poote mi» cette pièce de théâtre qui a défrayé la chronique dans les années 1996 au Sénégal. Les thèmes développés étaient le gaspillage dans les cérémonies et autres actes visant à exposer de manière vulgaire sa richesse. Selon elle «la pièce a été jouée trois fois à Sorano et elle n’a eu de succès que lors de sa première diffusion à la télévision nationale. C’est le coté Marketing/communication qui ne marche pas au théâtre Daniel Sorano» soutient l’actrice. Toutefois, le directeur Ousmane Diakhaté ne perd pas espoir et pense qu’il est bien possible de donner au théâtre son audience d’antan. «Il faut essayer d’harmoniser les domaines de la vie humaine. Cela devrait d’abord passer par la création d’infrastructures, par une formation des acteurs» a-t-il suggéré.
Expliquant le désintérêt des populations pour les salles de théâtre, le directeur général du Théâtre national, Ousmane Diakhaté, estime qu’ «il y’a une méconnaissance de cet art au Sénégal ce qui fait qu’il n’a plus cet impact qu’il avait dans les années 60. Le public se raréfie et l’amateurisme avance très vite» se désole-t-il. A côté de cette désaffection, les acteurs sont confrontés à d’énormes difficultés. «Le théâtre ne génère pas de recettes. Il se vend mal alors qu’il est nécessaire pour nourrir une vie» selon le directeur général du Théâtre national.
L’actrice Assy Niang Bâ de donner l’exemple de «Poote mi» cette pièce de théâtre qui a défrayé la chronique dans les années 1996 au Sénégal. Les thèmes développés étaient le gaspillage dans les cérémonies et autres actes visant à exposer de manière vulgaire sa richesse. Selon elle «la pièce a été jouée trois fois à Sorano et elle n’a eu de succès que lors de sa première diffusion à la télévision nationale. C’est le coté Marketing/communication qui ne marche pas au théâtre Daniel Sorano» soutient l’actrice. Toutefois, le directeur Ousmane Diakhaté ne perd pas espoir et pense qu’il est bien possible de donner au théâtre son audience d’antan. «Il faut essayer d’harmoniser les domaines de la vie humaine. Cela devrait d’abord passer par la création d’infrastructures, par une formation des acteurs» a-t-il suggéré.
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