L’ambassadeur de l’Union Européenne et chef de la commission de l’UE au Sénégal, Gilles Hervio
La situation économique du Sénégal inquiète, notamment la question de la dette intérieure. En effet, beaucoup de chiffres ont été avancés ça et là. La constance c’est que les chiffres annoncés par l’Etat sont contestés par tout le monde. Après le secteur privé, l’opposition, le Fonds Monétaire International (FMI), c’est l’Union Européenne qui s’y met. L’ambassadeur de l’Union Européenne et chef de la délégation de la commission européenne au Sénégal, Gilles Hervio, a estimé : «on a beaucoup fait parler les chiffres. Je crois qu’il y a un accord du gouvernement, du FMI et donc des bailleurs de fonds sur les montants, mais il y a plusieurs tiroirs».
Invité de l’émission «Grand jury» de la Radio Futurs Médias (RFM), Gilles Hervio a tiré au clair cette question de la dette intérieure. Il a expliqué : «il y a 174 milliards qui étaient, en fin octobre, des arriérés des dépenses centrales. Mais à cela s’ajoutent, cinquante milliards de dépenses estimées de l’AATR (Agence Autonome des Travaux Routiers) qui étaient approvisionnés sur le papier mais qui, en réalité, ne l’étaient pas. Il y avait aussi des factures à payer». A ce chiffre, a poursuivi le diplomate Européen, «on note aussi un montant estimé à 75 ou 74 milliards de dépenses hors budget qui doit faire l’objet d’un audit. L’ensemble de ces comptes tournent autour de 300 milliards. Toutefois, les dépenses au niveau central c’est 174 milliards».
Le chef de la commission européenne au Sénégal a, en outre, tenu à faire des recommandations à l’Etat du Sénégal:"je demande au gouvernement de tenir ses engagements ainsi que les réformes structurelles, qui, selon lui, ne seront pas toujours faciles". Gilles Hervio a, également plaidé pour que les entreprises soient payées en temps utile. Il a, aussi conseillé au gouvernement sénégalais une gestion prudente du budget qui tient compte de l’évolution de la situation. «On ne sait pas encore de quoi 2009 sera fait. Car, elle risque d’être très difficile», a-t-il prévenu.
L’ambassadeur de l’UE a, par ailleurs, déploré le nombre pléthorique d’agences. «Je pense qu’il y a beaucoup d’agences au Sénégal. Je crois également qu’il y a un consensus pour dire qu’il y aura un travail de rationalisation à faire sur toutes ces agences. Ce qui ne serait pas inutile», a soutenu Gilles Hervio.
Le diplomate européen a, en outre annoncé l’inauguration mercredi prochain d’un projet portant sur la voierie à l’intérieur des quartiers périphériques de Dakar. Ce projet va, selon lui, générer plus de treize mille emplois dans la banlieue. «On l’estime pour l’instant à un million de journée de travail, il y a des travaux qui seront plus courts d’autres plus longs». Gilles Hervio a indiqué que l’UE prévoit même d’augmenter cet appui avec des nouveaux financements qu’ils sont en train de prévoir.
Invité de l’émission «Grand jury» de la Radio Futurs Médias (RFM), Gilles Hervio a tiré au clair cette question de la dette intérieure. Il a expliqué : «il y a 174 milliards qui étaient, en fin octobre, des arriérés des dépenses centrales. Mais à cela s’ajoutent, cinquante milliards de dépenses estimées de l’AATR (Agence Autonome des Travaux Routiers) qui étaient approvisionnés sur le papier mais qui, en réalité, ne l’étaient pas. Il y avait aussi des factures à payer». A ce chiffre, a poursuivi le diplomate Européen, «on note aussi un montant estimé à 75 ou 74 milliards de dépenses hors budget qui doit faire l’objet d’un audit. L’ensemble de ces comptes tournent autour de 300 milliards. Toutefois, les dépenses au niveau central c’est 174 milliards».
Le chef de la commission européenne au Sénégal a, en outre, tenu à faire des recommandations à l’Etat du Sénégal:"je demande au gouvernement de tenir ses engagements ainsi que les réformes structurelles, qui, selon lui, ne seront pas toujours faciles". Gilles Hervio a, également plaidé pour que les entreprises soient payées en temps utile. Il a, aussi conseillé au gouvernement sénégalais une gestion prudente du budget qui tient compte de l’évolution de la situation. «On ne sait pas encore de quoi 2009 sera fait. Car, elle risque d’être très difficile», a-t-il prévenu.
L’ambassadeur de l’UE a, par ailleurs, déploré le nombre pléthorique d’agences. «Je pense qu’il y a beaucoup d’agences au Sénégal. Je crois également qu’il y a un consensus pour dire qu’il y aura un travail de rationalisation à faire sur toutes ces agences. Ce qui ne serait pas inutile», a soutenu Gilles Hervio.
Le diplomate européen a, en outre annoncé l’inauguration mercredi prochain d’un projet portant sur la voierie à l’intérieur des quartiers périphériques de Dakar. Ce projet va, selon lui, générer plus de treize mille emplois dans la banlieue. «On l’estime pour l’instant à un million de journée de travail, il y a des travaux qui seront plus courts d’autres plus longs». Gilles Hervio a indiqué que l’UE prévoit même d’augmenter cet appui avec des nouveaux financements qu’ils sont en train de prévoir.
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