Au Sénégal, critiquer un éventuel 3e mandat du président Macky Sall est devenu synonyme de limogeage pour tous les alliés qui occupent des postes nominatifs au sein du Gouvernement ou de l’administration. La preuve, ces derniers jours, deux des membres de collaborateurs du président ont payé de leurs fauteuils, leur franchise dans le débat sur le « départ forcé » de Macky en 2024.
Lundi soir, le président Macky Sall a mis fin aux fonctions de son ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté. Un limogeage qui est intervenu seulement quelques heures après avoir déclaré que la méthode avec laquelle le chef de l’Apr gère le débat sur un 3e mandat est contre-productive.
Une semaine avant, c'est le Directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba a été la première victime du genre. Invité le dimanche 13 octobre sur la Rfm lors de l’émission Grand Jury, M. Kaba a soutenu que Macky Sall est à son second et dernier mandat. Le lendemain le lundi 14 octobre, un décret présidentiel a été envoyé à la presse faisant état de son limogeage.
Ces événements font suite au séminaire sur la communication gouvernementale tenu en septembre dernier, pour, dit-on, mettre fin au désordre et à la cacophonie dans les médias. Selon plusieurs sources concordantes, Macky Sall avait demandé aux membres du gouvernement d’avoir une bonne maitrise des sujets qu’ils débattent. La question de son éventuel troisième mandat ne devrait pas être débattu. Et des mesures de sanctions ont été prises sur ce sujet.
Dans un entretien accordé à PressAfrik, le journaliste et analyste politique, Abdoulaye Mbow affirmait que si ce débat était interdit aux proches du pouvoir « l’odeur (serait) nauséabonde. Car en réalité, il ne faudrait pas qu’on omette des sujets. Le président de la République Macky Sall, lors du séminaire sur la communication gouvernementale a dit, ceux-là qui s’expriment dans les débats n’ont qu’à maitriser leurs sujets. Parmi les sujets abordés, le troisième mandat en fait partie et en fera partie et continuera d’en faire partie. Il est clair que tout responsable qui ira sur un plateau télévisé soit certain que cette question lui sera posée ».
Lundi soir, le président Macky Sall a mis fin aux fonctions de son ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté. Un limogeage qui est intervenu seulement quelques heures après avoir déclaré que la méthode avec laquelle le chef de l’Apr gère le débat sur un 3e mandat est contre-productive.
Une semaine avant, c'est le Directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba a été la première victime du genre. Invité le dimanche 13 octobre sur la Rfm lors de l’émission Grand Jury, M. Kaba a soutenu que Macky Sall est à son second et dernier mandat. Le lendemain le lundi 14 octobre, un décret présidentiel a été envoyé à la presse faisant état de son limogeage.
Ces événements font suite au séminaire sur la communication gouvernementale tenu en septembre dernier, pour, dit-on, mettre fin au désordre et à la cacophonie dans les médias. Selon plusieurs sources concordantes, Macky Sall avait demandé aux membres du gouvernement d’avoir une bonne maitrise des sujets qu’ils débattent. La question de son éventuel troisième mandat ne devrait pas être débattu. Et des mesures de sanctions ont été prises sur ce sujet.
Dans un entretien accordé à PressAfrik, le journaliste et analyste politique, Abdoulaye Mbow affirmait que si ce débat était interdit aux proches du pouvoir « l’odeur (serait) nauséabonde. Car en réalité, il ne faudrait pas qu’on omette des sujets. Le président de la République Macky Sall, lors du séminaire sur la communication gouvernementale a dit, ceux-là qui s’expriment dans les débats n’ont qu’à maitriser leurs sujets. Parmi les sujets abordés, le troisième mandat en fait partie et en fera partie et continuera d’en faire partie. Il est clair que tout responsable qui ira sur un plateau télévisé soit certain que cette question lui sera posée ».
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