L’implication de Macky Sall dans une affaire de blanchiment d’argent par un communiqué du ministère de l’Intérieur a été battu en brèche tôt ce mardi par le pool d’avocats commis par le président de l’Assemblée nationale et ex-maire de Fatick. En effet, vers 1 h du matin, ses conseils par la voix de Me Mendy ont soutenu : «le collectif dément formellement ces accusations graves qui ne sont qu’un jalon de plus dans la campagne de calomnie dont le but ultime est l’arrestation programmée de l’ancien président de l’Assemblée nationale».
Pour les avocats, la vérité est que Abdoulaye Sall dont Macky Sall est accusé d’être le complice «est un émigré au Gabon et militant de APR (…). Il a été, à son arrivée à l’aéroport de Dakar le 24 janvier, minutieusement fouillé, mais sans résultat». Seulement le 26 janvier poursuit Me Mandy, «après une surveillance étroite, il a été arrêté par la police pour un prétendu défaut de permis de conduire, avant d’être déféré trois heures plus tard au parquet du procureur de la république». Le conseiller du leader de l’APR a ainsi expliqué qu’après le face à face avec le procureur, ce dernier l’a retourné à la police.
Aussitôt après, a-t-il précisé «les limiers se sont rendus chez lui pour perquisitionner son domicile en toute illégalité (hors flagrant délit, hors délégation judiciaire et hors des heures légales)». Dans cette procédure enclenchée contre leurs clients, les avocats dénoncent des maladresses.
Me Mendy de noter: «la première réside dans le fait que le ministre de l’Intérieur ait cru devoir communiquer à la place du ministre de la justice. La seconde, c’est le fait que rien dans le dossier ouvert contre Abdoulaye Sall, par ricochet contre Macky Sall, n’établit l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir». Fort de ces constat le collectif des avocats de Macky Sall interpelle l’opinion sur ce qu’il appelle les «dérives et machinations policières qui décrédibilisent les institutions de la Républiques».
Pour les avocats, la vérité est que Abdoulaye Sall dont Macky Sall est accusé d’être le complice «est un émigré au Gabon et militant de APR (…). Il a été, à son arrivée à l’aéroport de Dakar le 24 janvier, minutieusement fouillé, mais sans résultat». Seulement le 26 janvier poursuit Me Mandy, «après une surveillance étroite, il a été arrêté par la police pour un prétendu défaut de permis de conduire, avant d’être déféré trois heures plus tard au parquet du procureur de la république». Le conseiller du leader de l’APR a ainsi expliqué qu’après le face à face avec le procureur, ce dernier l’a retourné à la police.
Aussitôt après, a-t-il précisé «les limiers se sont rendus chez lui pour perquisitionner son domicile en toute illégalité (hors flagrant délit, hors délégation judiciaire et hors des heures légales)». Dans cette procédure enclenchée contre leurs clients, les avocats dénoncent des maladresses.
Me Mendy de noter: «la première réside dans le fait que le ministre de l’Intérieur ait cru devoir communiquer à la place du ministre de la justice. La seconde, c’est le fait que rien dans le dossier ouvert contre Abdoulaye Sall, par ricochet contre Macky Sall, n’établit l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir». Fort de ces constat le collectif des avocats de Macky Sall interpelle l’opinion sur ce qu’il appelle les «dérives et machinations policières qui décrédibilisent les institutions de la Républiques».
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