Mouhamadou Barro journaliste et membre de l'AEEMS en action
Les étudiants de Kédougou ont un soutien de taille. L’Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) se rallie à leur cause. Les deux parties se sont rencontrées ce lundi au siège de l’AEEMS sis à Fann Hock. Les étudiants et élèves musulmans ont fustigé l’inaction des sénégalais et des différentes organisations après la sévère condamnation des émeutiers de Kédougou. «Nous déplorons l’inertie des sénégalais, des mouvements, de la société civile et des politiques. Cela montre que dans notre pays, il y a une certaine crise qui y règne sérieusement», a déclaré le chef du département Education citoyenne, Mouhamadou Barro.
Un avis que partage l’administrateur général de l’AEEMS, Mouhamadou Lamine Guéye. Selon lui, «ce qui se passe à Kédougou est un drame. Les habitants de cette région ne peuvent plus circuler librement. Les entrées et les sorties sont filtrées. Tous ceux qui entrent aujourd’hui ou sortent de cette nouvelle région sont systématiquement arrêtés pour des fouilles surtout les natifs de Kédougou. C’est vraiment injuste».
S’expliquant sur les émeutes du 23 décembre dernier, l’administrateur général de l’AEEMS a souligné que «ce qui se passe à Kédougou c’est que des sociétés d’exploitation minières sont en train de piller les ressources du Sénégal, de Kédougou sans que les populations sur place ne puissent en bénéficier. Il n’ya pas d’électricité sauf si le gouverneur est là bas, il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de voie de communication. Ce qui est injuste».
Le secrétaire général des étudiants et élèves ressortissants de Kédougou, Amadou Séga Keita d’enfoncer le clou. «Ce ne sont pas des problèmes qui datent d’aujourd’hui comme les gens veulent faire croire. Depuis 1960, les populations de Kédougou vivent une forme d’exclusion sociale jusqu’au moment où je vous parle. Ce qui l’atteste à suffisance, ce sont ces emprisonnements avec des peines inhumaines», a-t-il décrié. Amadou Séga Keïta a estimé : «on ne peut pas comprendre que l’on mette en prison un citoyen qui réclame un droit constitutionnel. C’est parce que tout simplement, on veut intimider la jeunesse de Kédougou et par la même occasion tous les sénégalais. Ces peines ne sont pas réellement basées sur le droit. Elles sont plus politiques que juridiques».
L’AEEMS a décidé de ne pas rester les bras croisés. Elle compte ainsi entrer en action. Elle va tenir un sit - in et une Assemblée Générale à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) le jeudi 15 janvier 2009 à 09 heures devant le pavillon A. Les responsables des étudiants et élèves musulmans du Sénégal ont, également décidé de se déplacer à Kédougou pour rencontrer les parents et les populations, de parler avec les avocats pour les cas de tortures, de faire des conférences et des actions de sensibilisation sur les risques de conflits dans les zones d’exploitation minières.
Un avis que partage l’administrateur général de l’AEEMS, Mouhamadou Lamine Guéye. Selon lui, «ce qui se passe à Kédougou est un drame. Les habitants de cette région ne peuvent plus circuler librement. Les entrées et les sorties sont filtrées. Tous ceux qui entrent aujourd’hui ou sortent de cette nouvelle région sont systématiquement arrêtés pour des fouilles surtout les natifs de Kédougou. C’est vraiment injuste».
S’expliquant sur les émeutes du 23 décembre dernier, l’administrateur général de l’AEEMS a souligné que «ce qui se passe à Kédougou c’est que des sociétés d’exploitation minières sont en train de piller les ressources du Sénégal, de Kédougou sans que les populations sur place ne puissent en bénéficier. Il n’ya pas d’électricité sauf si le gouverneur est là bas, il n’y a pas d’eau, il n’y a pas de voie de communication. Ce qui est injuste».
Le secrétaire général des étudiants et élèves ressortissants de Kédougou, Amadou Séga Keita d’enfoncer le clou. «Ce ne sont pas des problèmes qui datent d’aujourd’hui comme les gens veulent faire croire. Depuis 1960, les populations de Kédougou vivent une forme d’exclusion sociale jusqu’au moment où je vous parle. Ce qui l’atteste à suffisance, ce sont ces emprisonnements avec des peines inhumaines», a-t-il décrié. Amadou Séga Keïta a estimé : «on ne peut pas comprendre que l’on mette en prison un citoyen qui réclame un droit constitutionnel. C’est parce que tout simplement, on veut intimider la jeunesse de Kédougou et par la même occasion tous les sénégalais. Ces peines ne sont pas réellement basées sur le droit. Elles sont plus politiques que juridiques».
L’AEEMS a décidé de ne pas rester les bras croisés. Elle compte ainsi entrer en action. Elle va tenir un sit - in et une Assemblée Générale à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) le jeudi 15 janvier 2009 à 09 heures devant le pavillon A. Les responsables des étudiants et élèves musulmans du Sénégal ont, également décidé de se déplacer à Kédougou pour rencontrer les parents et les populations, de parler avec les avocats pour les cas de tortures, de faire des conférences et des actions de sensibilisation sur les risques de conflits dans les zones d’exploitation minières.
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