Le juge de la Cour d’Appel a ordonné la main levée du mandat de dépôt des neuf homosexuels. Il a, ainsi, cassé le verdict rendu le 6 janvier dernier qui avait privé ces gays de liberté pour huit ans. Ils étaient poursuivis pour "acte impudique et contre-nature et association de malfaiteurs". L’arrêt est tombé ce lundi matin 20 avril. La Cour d’Appel a, par ailleurs, annulé les procès verbaux de la police pour "vice de procédures". Ces homosexuels peuvent ainsi humer l’air de la liberté après six mois de détention.
Le président de l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme (ONDH), par ailleurs avocats de ces détenus, Assane Dioma Ndiaye a, sur les ondes de la RFM, confirmé que «la Cour d’Appel a estimé à juste raison et conformément à la loi qu’il y avait violation de la procédure pénale, violation de la vie privée, violation du droit à la propriété et violation du droit de la défense. Et, elle a annulé le procès verbal et la procédure subséquente et ordonné la main levée du mandat de dépôt».
L’un des quatre avocats de ces homosexuels de faire savoir que «maintenant s’agissant des actes de contre nature, ces personnes ont toujours affirmé qu’on ne les a pas trouvé en flagrant délit et c’était l’objet du procès. Par rapport aux éléments, aucun indice ou élément ne pouvait amener le juge encore moins les enquêteurs à asseoir une procédure pénale de nature à entrainer une condamnation de huit ans».
Assane Dioma Ndiaye a, en outre, dénoncé la longue détention de ses clients. Pour lui, «c’est dommage qu’on est pu priver des citoyens d’une aussi importante partie de leur vie. Il faut saluer le courage de la cour et des membres de la Cour parce qu’on sait qu’il y a eu des pressions énormes».
Le président de l’ONDH a, dans la foulée, indiqué «pour nous militants des droits de l’homme, nous sommes dans le cadre de la vie privée, nous pensons qu’on ne peut pas les condamner, chacun est libre de vivre sa liberté, pour autant qu’il ne nuise pas celle d’autrui».
Pour rappel, la peine de huit ans infligée à ces neuf homosexuels arrêtés en décembre à Mbao (banlieue de Dakar) pour "acte impudique et contre-nature et association de malfaiteurs" a soulevé l’ire de la communauté internationale, notamment de la France.
En Conseil des ministres, le président de la République française, Nicolas Sarkozy avait fait part de sa "vive émotion, sa préoccupation". Alors que la ministre de la Santé s'était dite "carrément indignée". Roselyne Bachelot avait demandé à son confrère des Affaires étrangères, Bernard Kouchner d'intervenir auprès des autorités sénégalaises pour "obtenir la libération des neuf homosexuels emprisonnés au Sénégal".
Le bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal, Mame Adama Gueye s’était ému de cette sortie des autorités françaises. Il avait interpellé publiquement le président de la République sur la pression de Paris sur la justice sénégalaise.
Le président de l’Organisation Nationale des Droits de l’Homme (ONDH), par ailleurs avocats de ces détenus, Assane Dioma Ndiaye a, sur les ondes de la RFM, confirmé que «la Cour d’Appel a estimé à juste raison et conformément à la loi qu’il y avait violation de la procédure pénale, violation de la vie privée, violation du droit à la propriété et violation du droit de la défense. Et, elle a annulé le procès verbal et la procédure subséquente et ordonné la main levée du mandat de dépôt».
L’un des quatre avocats de ces homosexuels de faire savoir que «maintenant s’agissant des actes de contre nature, ces personnes ont toujours affirmé qu’on ne les a pas trouvé en flagrant délit et c’était l’objet du procès. Par rapport aux éléments, aucun indice ou élément ne pouvait amener le juge encore moins les enquêteurs à asseoir une procédure pénale de nature à entrainer une condamnation de huit ans».
Assane Dioma Ndiaye a, en outre, dénoncé la longue détention de ses clients. Pour lui, «c’est dommage qu’on est pu priver des citoyens d’une aussi importante partie de leur vie. Il faut saluer le courage de la cour et des membres de la Cour parce qu’on sait qu’il y a eu des pressions énormes».
Le président de l’ONDH a, dans la foulée, indiqué «pour nous militants des droits de l’homme, nous sommes dans le cadre de la vie privée, nous pensons qu’on ne peut pas les condamner, chacun est libre de vivre sa liberté, pour autant qu’il ne nuise pas celle d’autrui».
Pour rappel, la peine de huit ans infligée à ces neuf homosexuels arrêtés en décembre à Mbao (banlieue de Dakar) pour "acte impudique et contre-nature et association de malfaiteurs" a soulevé l’ire de la communauté internationale, notamment de la France.
En Conseil des ministres, le président de la République française, Nicolas Sarkozy avait fait part de sa "vive émotion, sa préoccupation". Alors que la ministre de la Santé s'était dite "carrément indignée". Roselyne Bachelot avait demandé à son confrère des Affaires étrangères, Bernard Kouchner d'intervenir auprès des autorités sénégalaises pour "obtenir la libération des neuf homosexuels emprisonnés au Sénégal".
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