Les secrétaires communautaires du Sénégal éparpillés dans les profondeurs du pays
A un mois des élections locales, les secrétaires des présidents de conseils ruraux du Sénégal se font faits entendre. Ils exigent une meilleure considération avec un statut clair. Ces secrétaires ou assistants communautaires sont venus des profondeurs du pays où sont nichés les 320 conseils ruraux dont ils aident les élus locaux à gérer.
Les secrétaires communautaires regroupés au sein de l’Association Nationale des Secrétaires Communautaires du Sénégal (ASCOM) ont marché dans les rues de Sicap ce vendredi. Sans autorisation de l’autorité territoriale, ils ont quitté le rond point Jet d’eau pour se diriger au ministère de la décentralisation et des collectivités locales sis à Dieupeul. Ces marcheurs ont estimé que «depuis 8 ans, ils sont restés des prestataires de service». Ils réclament un statut valorisant beaucoup plus conforme à leur travail et une application des directives du chef de l’Etat qui, selon eux, tardent au niveau du ministère.
Les secrétaires communautaires ont arboré des brassards rouges et ont arpenté les allées Ababacar Sy entonnant l’hymne nationale tout au long du trajet.
Le ministre de la Décentralisation et des collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye étant absent, ils ont été reçus par le chef du service technique.
Ils en ont profité pour exprimer leur courroux. Selon la vice-présidente de l’ASCOM, Fatou Kiné Diassé «l’Etat avait promis la création d’une fonction publique locale. Depuis 8 ans nous sommes dans l’attente. Chaque année on nous renouvelle le contrat». Elle a déploré : «notre statut est précaire et nébuleux. On ne sait même pas si nous sommes des agents de l’Etat ou non et cela doit s’arrêter».
Ces secrétaires communautaires ont souligné qu’ils font quasiment tout le travail dans les communautés rurales parfois même à la place ou plus que les présidents de conseils ruraux.
Le secrétaire général de l’Association, Siré Dia a, pour sa part, indiqué que «8 ans de galère, ça suffit. L’Etat doit réviser notre statut le plus tôt possible au risque de nous entendre pendant les élections locales ».
Ces agents du service civique national ont été recrutés en 2002 pour assister les présidents des conseillers ruraux (PCR). Ils sont régis par le décret n°2000-851 du 25 octobre 2000 et sont au nombre de 320 répartis dans les communautés rurales du Sénégal qui sont passées maintenant à 423 avec les nouvelles réformes.
Les secrétaires communautaires regroupés au sein de l’Association Nationale des Secrétaires Communautaires du Sénégal (ASCOM) ont marché dans les rues de Sicap ce vendredi. Sans autorisation de l’autorité territoriale, ils ont quitté le rond point Jet d’eau pour se diriger au ministère de la décentralisation et des collectivités locales sis à Dieupeul. Ces marcheurs ont estimé que «depuis 8 ans, ils sont restés des prestataires de service». Ils réclament un statut valorisant beaucoup plus conforme à leur travail et une application des directives du chef de l’Etat qui, selon eux, tardent au niveau du ministère.
Les secrétaires communautaires ont arboré des brassards rouges et ont arpenté les allées Ababacar Sy entonnant l’hymne nationale tout au long du trajet.
Le ministre de la Décentralisation et des collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye étant absent, ils ont été reçus par le chef du service technique.
Ils en ont profité pour exprimer leur courroux. Selon la vice-présidente de l’ASCOM, Fatou Kiné Diassé «l’Etat avait promis la création d’une fonction publique locale. Depuis 8 ans nous sommes dans l’attente. Chaque année on nous renouvelle le contrat». Elle a déploré : «notre statut est précaire et nébuleux. On ne sait même pas si nous sommes des agents de l’Etat ou non et cela doit s’arrêter».
Ces secrétaires communautaires ont souligné qu’ils font quasiment tout le travail dans les communautés rurales parfois même à la place ou plus que les présidents de conseils ruraux.
Le secrétaire général de l’Association, Siré Dia a, pour sa part, indiqué que «8 ans de galère, ça suffit. L’Etat doit réviser notre statut le plus tôt possible au risque de nous entendre pendant les élections locales ».
Ces agents du service civique national ont été recrutés en 2002 pour assister les présidents des conseillers ruraux (PCR). Ils sont régis par le décret n°2000-851 du 25 octobre 2000 et sont au nombre de 320 répartis dans les communautés rurales du Sénégal qui sont passées maintenant à 423 avec les nouvelles réformes.
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