Dans cette lettre adressée à cinq ambassades européennes, mais aussi à celles d’Afrique du Sud ou des États-Unis, les signataires dénoncent un véritable parcours du combattant totalement opaque pour obtenir un visa.
Principale cible des attaques : la gestion des demandes de visas par des prestataires privés. Ce qui devait servir à désengorger les consulats et éviter les passe-droits a totalement raté : les files d’attente sont toujours aussi longues. Selon Marina Kabu, membre du collectif des organisations de la société civile pour la protection des droits des migrants à l’initiative de cette pétition, un véritable trafic s’est installé, non pas pour obtenir un visa, mais déjà pour avoir un rendez-vous au consulat pour déposer un dossier : cela peut se monnayer jusqu’à 600 euros.
« Combien d’universitaires, d’hommes d’affaires, de patients, d’étudiants, de parents n’ont pas pu se déplacer pour se soigner ou pour participer à des forums, parce que tout simplement nous ne pouvons pas trouver de rendez-vous », s'indigne-t-elle. Car l’argument est de dire qu’avec un système fonctionnel, bien plus de Sénégalais obtiendraient un visa et pourraient voyager. Les 27 organisations signataires exigent donc la fin des prestataires privés au profit d’une procédure en ligne plus transparente et égalitaire, où le refus de visa serait motivé.
Ces organisations demandent aussi la réciprocité : à savoir le même traitement pour les Européens qui souhaiteraient se rendre au Sénégal.(Avec RFI)
Principale cible des attaques : la gestion des demandes de visas par des prestataires privés. Ce qui devait servir à désengorger les consulats et éviter les passe-droits a totalement raté : les files d’attente sont toujours aussi longues. Selon Marina Kabu, membre du collectif des organisations de la société civile pour la protection des droits des migrants à l’initiative de cette pétition, un véritable trafic s’est installé, non pas pour obtenir un visa, mais déjà pour avoir un rendez-vous au consulat pour déposer un dossier : cela peut se monnayer jusqu’à 600 euros.
« Combien d’universitaires, d’hommes d’affaires, de patients, d’étudiants, de parents n’ont pas pu se déplacer pour se soigner ou pour participer à des forums, parce que tout simplement nous ne pouvons pas trouver de rendez-vous », s'indigne-t-elle. Car l’argument est de dire qu’avec un système fonctionnel, bien plus de Sénégalais obtiendraient un visa et pourraient voyager. Les 27 organisations signataires exigent donc la fin des prestataires privés au profit d’une procédure en ligne plus transparente et égalitaire, où le refus de visa serait motivé.
Ces organisations demandent aussi la réciprocité : à savoir le même traitement pour les Européens qui souhaiteraient se rendre au Sénégal.(Avec RFI)
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