Plusieurs ONG de défense des droits de l'Homme, dont l'Association des victimes des crimes et répressions politiques au Tchad (AVCRP) et "Human Rights Watch", ont exhorté, jeudi, le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à exiger du Sénégal le démarrage "sans délai", du procès de l'ancien président tchadien, Hissène Habré.
Le Sénégal, qui a estimé le coût du procès de l'ancien dictateur tchadien à 18 milliards de francs CFA (36 millions de dollars US), avait en novembre dernier, indiqué, par le biais de son ministre d'Etat, ministre de la Justice, Me Madické Niang, attendre les financements pour démarrer le procès de l'ancien dictateur tchadien, exilé à Dakar depuis fin 1990.
Dans un communiqué parvenu à la PANA, ces ONG, qui comprennent également le Comité de pilotage du comité international pour le jugement de Hissène Habré, la Rencontre africaine de défense des droits de l'Homme (RADDHO), l'Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l'Homme (ATPDH) et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) font observer que l'Union européenne, le Tchad, la France, la Suisse, la Belgique ainsi que les Pays-Bas ont déjà consenti à aider le Sénégal à financer le procès et attendent qu'un budget détaillé leur soit soumis.
Accusé d'avoir commis des crimes contre l'humanité, actes de torture et de barbarie durant son règne (1982-1990, Hissène Habré a fait l'objet d'une nouvelle plainte déposée auprès de la justice sénégalaise le 16 septembre dernier, par quatorze victimes précise le communiqué.
La justice sénégalaise s'était, dans un premier temps déclarée incompétente pour juger Hissène Habré à la suite d'une plainte, en 2000, mais en juillet 2006, le président Abdoulaye Wade avait accepté le mandat de l'Union africaine (UA) de faire juger l'ancien chef d'Etat tchadien au Sénégal "au nom de l'Afrique".
Le Sénégal a, depuis lors, modifié son dispositif judiciaire pour permettre l'organisation de ce procès, qui est néanmoins toujours attendu.
Le Sénégal, qui a estimé le coût du procès de l'ancien dictateur tchadien à 18 milliards de francs CFA (36 millions de dollars US), avait en novembre dernier, indiqué, par le biais de son ministre d'Etat, ministre de la Justice, Me Madické Niang, attendre les financements pour démarrer le procès de l'ancien dictateur tchadien, exilé à Dakar depuis fin 1990.
Dans un communiqué parvenu à la PANA, ces ONG, qui comprennent également le Comité de pilotage du comité international pour le jugement de Hissène Habré, la Rencontre africaine de défense des droits de l'Homme (RADDHO), l'Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l'Homme (ATPDH) et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) font observer que l'Union européenne, le Tchad, la France, la Suisse, la Belgique ainsi que les Pays-Bas ont déjà consenti à aider le Sénégal à financer le procès et attendent qu'un budget détaillé leur soit soumis.
Accusé d'avoir commis des crimes contre l'humanité, actes de torture et de barbarie durant son règne (1982-1990, Hissène Habré a fait l'objet d'une nouvelle plainte déposée auprès de la justice sénégalaise le 16 septembre dernier, par quatorze victimes précise le communiqué.
La justice sénégalaise s'était, dans un premier temps déclarée incompétente pour juger Hissène Habré à la suite d'une plainte, en 2000, mais en juillet 2006, le président Abdoulaye Wade avait accepté le mandat de l'Union africaine (UA) de faire juger l'ancien chef d'Etat tchadien au Sénégal "au nom de l'Afrique".
Le Sénégal a, depuis lors, modifié son dispositif judiciaire pour permettre l'organisation de ce procès, qui est néanmoins toujours attendu.
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