Le ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances du Sénégal, Abdoulaye Diop
Après la promesse non tenue de payer la dette intérieure au plus tard le 31 janvier 2009, l’Etat se fixe une nouvelle date. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop s’est engagé, en présence des bailleurs et autres partenaires au développement du Sénégal, à payer le montant restant de la dette tout prochainement. «En ce qui concerne l’état central ou la dette flottante, elle est pratiquement payée. Globalement, nous avons payé 131 milliards de Fcfa sur les 174 milliards. Il reste à peu prés 43 milliards 700 Fcfa et ce sera payé au plus tard en mi février» a promis Abdoulaye Diop.
Les causes du retard de paiement
Selon le ministre d’Etat, le retard enregistré dans l’effacement de la dette intérieure après la mobilisation des fonds est dû aux urgences et aux dépenses de souveraineté qui devaient être prises en charge. «Ce sont la campagne agricole, les dépenses de subvention de gaz, les dépenses liées à des forces de sécurité, les dépenses pour les pèlerins laissés en rade à Djeddah ou à la Mecque. Outre ces dépenses extrêmement urgentes qui font 30 milliards, il y a des dépenses pour l’AATR (Agence Autonome des Travaux Routiers), le COUD (Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar), l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) et autres organismes publics qui font 48 milliards Fcfa» a-t-il indiqué.
L'onction de la France, un préalable pour l'apurement
Toutefois, a rassuré le ministre Abdoulaye Diop, un montant du financement de l’Agence Française de développement (AFD) est encore disponible pour payer la dette intérieure. «Il y a 20 milliards qui n’ont pas fait l’objet de mobilisation dans les 55 milliards octroyés par la France. Ce n’est pas à cause de difficultés particulières, c’est qu’il y a eu des procédures sur lesquelles nous nous sommes accordées pour mobiliser ces ressources» a-t-il expliqué. Dans la même lancée, le ministre de l'Economie et des Finances a soutenu que «la liste des entreprises à payer a été envoyée à la partie française qui est en train de les étudier et ne manquera pas certainement de donner son feu vert pour que ces dépenses soient payées».
Les conditions pour le paiement des dépenses extra budgétaires
Selon le ministre d’Etat, «les dépenses urgentes ou dépenses de souveraineté ou encore les dépenses pour des organismes publics sont estimées à 98 milliards». Concernant les dépenses extra budgétaires, c’est-à-dire les dépenses faites par les administrations sans l’aval des autorités de tutelle, elles sont recensées à «74 milliards sur la base d’un rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances)». Pour le paiement des ces dépenses extra budgétaires, il faudrait d’abord qu’elles soient auditées, a précisé l'argentier de l'Etat. «Nous allons les auditer et éventuellement prendre les décisions nécessaires. De toute façon, on ne pourra pas les payer sans au préalable que ça passe au niveau du parlement, sans que ça soit budgétiser dans la loi de finances initiales» a martelé le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop.
Les causes du retard de paiement
Selon le ministre d’Etat, le retard enregistré dans l’effacement de la dette intérieure après la mobilisation des fonds est dû aux urgences et aux dépenses de souveraineté qui devaient être prises en charge. «Ce sont la campagne agricole, les dépenses de subvention de gaz, les dépenses liées à des forces de sécurité, les dépenses pour les pèlerins laissés en rade à Djeddah ou à la Mecque. Outre ces dépenses extrêmement urgentes qui font 30 milliards, il y a des dépenses pour l’AATR (Agence Autonome des Travaux Routiers), le COUD (Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar), l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop) et autres organismes publics qui font 48 milliards Fcfa» a-t-il indiqué.
L'onction de la France, un préalable pour l'apurement
Toutefois, a rassuré le ministre Abdoulaye Diop, un montant du financement de l’Agence Française de développement (AFD) est encore disponible pour payer la dette intérieure. «Il y a 20 milliards qui n’ont pas fait l’objet de mobilisation dans les 55 milliards octroyés par la France. Ce n’est pas à cause de difficultés particulières, c’est qu’il y a eu des procédures sur lesquelles nous nous sommes accordées pour mobiliser ces ressources» a-t-il expliqué. Dans la même lancée, le ministre de l'Economie et des Finances a soutenu que «la liste des entreprises à payer a été envoyée à la partie française qui est en train de les étudier et ne manquera pas certainement de donner son feu vert pour que ces dépenses soient payées».
Les conditions pour le paiement des dépenses extra budgétaires
Selon le ministre d’Etat, «les dépenses urgentes ou dépenses de souveraineté ou encore les dépenses pour des organismes publics sont estimées à 98 milliards». Concernant les dépenses extra budgétaires, c’est-à-dire les dépenses faites par les administrations sans l’aval des autorités de tutelle, elles sont recensées à «74 milliards sur la base d’un rapport de l’IGF (Inspection Générale des Finances)». Pour le paiement des ces dépenses extra budgétaires, il faudrait d’abord qu’elles soient auditées, a précisé l'argentier de l'Etat. «Nous allons les auditer et éventuellement prendre les décisions nécessaires. De toute façon, on ne pourra pas les payer sans au préalable que ça passe au niveau du parlement, sans que ça soit budgétiser dans la loi de finances initiales» a martelé le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances Abdoulaye Diop.
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