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Sénégal - fin des coupures d’électricité : la SENELEC se donne un délai d'une semaine

Au plus tard la semaine prochaine il n’y aura plus de délestage. C’est une assurance du directeur général de la Société d’électricité (SENELEC) Seydina Kane. En conférence de presse ce vendredi 24 avril à son siége, il a expliqué les délestages par l’insuffisance de l’offre et des pannes au niveau de la SENELEC.



Seydina Kane le Directeur général de la SENELEC
Seydina Kane le Directeur général de la SENELEC
La défaillance du transformateur de GTI depuis le 19 juin 2008 et la forte limitation de Kounoun ont causé un déficit à la SENELEC. C’est cela qui a entraîné les coupures de courant selon le directeur général de la SENELEC, Seydina Kane.

En plus de cela il y a la panne de certains groupes de la société d’électricité. Il s’agit du groupe 302, 402 et de la turbine à gaz (TAG2) de la centrale thermique du cap des biches C3 et C4. Des avaries sont aussi notées sur le groupe le plus puissant (Gr804) de 5MégaWatt a fait savoir le DG.

Revenant sur les rumeurs faisant état d’une dette à l’endroit de la centrale de Manantali, qui serait à l’origine des délestages, Seydina Kane s’est voulu clair. «A ce jour Senelec ne doit aucun règlement à Manantali». En plus a-t-il poursuivi, «la SENELEC a adopté le mécanisme de garantie de paiement des factures fraîches en place le 1er avril 2009 en complément à la résolution 470 du Conseil des ministres de l’OMVS, du 27 décembre 2008 qui a édicté des mesures cœrcitives à l’encontre de SDE(Senelec, Somelec et EDM) qui n’aurait pas honoré leur paiement à bonne date», a-t-il soutenu.

Il a ainsi révélé que «des négociations sont en cours avec des promoteurs pour la préparation des contrats d’achats d’énergie (CAE)». Il a rappelé que le Sénégal dans sa politique de diversification fait la promotion de l’énergie éolienne, de l’énergie solaire et la biomasse.

Ndéye Maty Diagne (stagiaire)

Samedi 25 Avril 2009 - 00:35


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1.Posté par François Carré le 30/06/2009 06:35
Ce commentaire est destiné au département ou secteur éolien où la Senelec semble s'engager.
Nous avons fait en Europe et dans le monde le plus mauvais choix qui pouvait être fait sur le plan technique, où l'on fait l'apologie du minimum de surface de pales afin d'obtenir le maximum de production d'énergie.
Sommes nous tombés sur la tête ou prêts à avaler toutes les couleuvres possibles, alors que l'on sait que le peu de surface de pales ne permet que peu de pression de vent sur hélice . . . Mais évite seulement la destruction de ces machines.
Or, la pression sur hélice engendre proportionnellement le couple moteur, et, en conséquence, à peu de pression subie par ces hélices, bi ou tripales étriquées, correspond peu de puissance et, finalement peu de production.
Les machines actuelles ne sont déjà pas rentables en hémisphère nord, où les sites privilégiés prolifèrent, mais, dans le cas des pays de vents modérés, et, en particulier peu nantis, c'est la catastrophe assurée.
On peut produire 3 à 4 fois plus sur les meilleurs sites et, près de 5 fois plus sur sites de moyennes annuelles de vent modérées, en utilisant des techniques plus appropriées que les copies conformes d'hélices d'avion déjà obsolètes depuis des décennies.
Il n'y a pas lieu de promouvoir en Afrique des choix inadaptés et forts coûteux qui ne produiront qu'une énergie symbolique à l'image des surfaces de voilure engagées.
Nous avons une alternative à proposer, fiable et performante, à construire en Afrique, par les africains eux-mêmes, ce qui peut permettre, de plus, un développement industriel sur place et un suivi de proximité.
Le signataire de ce commentaire affiche cette volonté sur le site : "http://tleboucher.free.fr/fc.index.html" ou sous la rubrique : "aérogénérateurs africains", avec un projet de court terme contenu en résumé sur ce site.
Nous sommes à votre disposition et prêts à travailler avec vous dans un partenariat d'égal à égal, où les aficains doivent avoir qu'une place prépondérante et déterminante.
Il en va de l'énergie éolienne et du développement des pays concernés.

François Carré, ancien attaché de recherche au CNRS et à l'INSERM, président de l'association EOLE plus.

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