Une cérémonie de levée du corps sans discours, ni minute de silence. Dans ses dernières volontés, l’homme a rejeté toute idée d’hommage national. Même dans la mort, Mamadou Dia a voulu appliquer ses principes de simplicité. A en croire les témoignages recueillis, Mamdaou Dia a toujours fait preuve d’un esprit de grandeur et de dépassement. Un républicain constant dans ses prises de positions et ses convictions, voilà celui que le Sénégal vient de perdre. Décédé dans la nuit du 25 janvier 2009, le président Mamadou Dia repose désormais au cimetière musulman de Yoff.
Cette cérémonie a enregistré la présence du Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, des leader de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse, du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng, de l’Alliance Jëf-jël, Talla Sylla, de l’Alliance pour la République (APR), Macky Sall, du parti Rewmi, Idrissa Seck, de Bamba Ndiaye, de Massène Niang et d’autres ministres et députés. Le dialogue politique jeté aux oubliettes a, ainsi, été ressuscité. Des poignets de mains symboliques ont été échangés malgré. En une heure, ces hommes ont tu leurs querelles pour parler d’une même voix et rendre hommage à l’illustre disparu.
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