Les enfants en fête
Ce mardi beaucoup de préscolaires ont vécu au rythme du mardi gras. Les enfants se sont déguisés en cow boy, marié, imam, grand-père, grand-mère, spider man, Lat Dior, zoro, et autres illustres personnages. Chacun selon son idole ou la personnalité qu’il veut incarner. Ils ont fêté la veille de ce mercredi des cendres dans leurs écoles respectives avec un folklore exceptionnel. Mais, pendant ce temps, c’est un calme plat qui a régné à «Madrasatoul Rassoul» situé dans la grande mosquée de liberté 3. Ce préscolaire franco-arabe a fêté mardi gras jeudi passé. «On est musulman, on ne peut pas fêter mardi gras comme les chrétiens. Jeudi passé, les enfants s’étaient déguisés uniquement en «Thiossane» (habit traditionnel)» a fait savoir Oustaz Mohamed Bitéye. Selon cet enseignant, «il n’y a rien de mécréant à célébrer mardi gras si cela participe à l’épanouissement de l’enfant. C’est pour le bonheur des enfants que «Madrasatoul Rassoul» fête le mardi gras et on a organisé un goûté partagé. Tout ce qui participe à rendre heureuse la personne est permis par la religion».
Ailleurs, mardi gras est vu sous un autre angle. Au franco-arabe «Daroul Hikhma» encore appelé «la Maison de la sagesse» situé à Dieuppeul en face de l’église les Martyrs de l’Ouganda, mardi gras on ne connaît pas. Au sein de cette école franco-arabe, on ne badine pas avec les préceptes de la religion musulmane. Cet établissement scolaire fonctionne uniquement selon les enseignements de la religion musulmane et ne reconnaît pas mardi gras. «On ne fête pas mardi gras, car ce n’est pas une fête de la religion musulmane. Et Daroul Hikhma est avant tout une école d’enseignement religieux basé sur l’Islam» a indiqué le surveillant Amadou Ngagna Seck. Vêtu d’un caftan de couleur grise, d’un court pantalon avec un bonnet tricoté noir à la tête, ce monsieur a tout d’un religieux. Avec sa longue moustache, il ne parle que de religion pour s’expliquer. «Si c’était la Tabaski ou la Korité, on allait fêter ça, mais cette fête n’est mentionnée nulle part dans le Coran» a-t-il insisté.
Sa collègue Maïmouna a abondé dans le même sens. Jeune fille de teint clair, la vingtaine bien sonnée, Maïmouna comme la plupart des maîtresses trouvées sur place est voilée. «Certes on est une école d’enseignement générale, mais la particularité c’est que l’Islam est notre source et il ne reconnaît pas mardi gras» a-t-elle soutenu. Interpellée sur la réaction de leurs élèves quand ils verront leurs camarades se déguiser, elle rétorque : «je ne pense pas que cette fête puisse les attirer». Elle a, par la suite, montré les petits bouts de chou de «Daroul Hikhma» qui jouaient tranquillement dans une case dressée au milieu de la cour, à l’heure de la récréation.
Ailleurs, mardi gras est vu sous un autre angle. Au franco-arabe «Daroul Hikhma» encore appelé «la Maison de la sagesse» situé à Dieuppeul en face de l’église les Martyrs de l’Ouganda, mardi gras on ne connaît pas. Au sein de cette école franco-arabe, on ne badine pas avec les préceptes de la religion musulmane. Cet établissement scolaire fonctionne uniquement selon les enseignements de la religion musulmane et ne reconnaît pas mardi gras. «On ne fête pas mardi gras, car ce n’est pas une fête de la religion musulmane. Et Daroul Hikhma est avant tout une école d’enseignement religieux basé sur l’Islam» a indiqué le surveillant Amadou Ngagna Seck. Vêtu d’un caftan de couleur grise, d’un court pantalon avec un bonnet tricoté noir à la tête, ce monsieur a tout d’un religieux. Avec sa longue moustache, il ne parle que de religion pour s’expliquer. «Si c’était la Tabaski ou la Korité, on allait fêter ça, mais cette fête n’est mentionnée nulle part dans le Coran» a-t-il insisté.
Sa collègue Maïmouna a abondé dans le même sens. Jeune fille de teint clair, la vingtaine bien sonnée, Maïmouna comme la plupart des maîtresses trouvées sur place est voilée. «Certes on est une école d’enseignement générale, mais la particularité c’est que l’Islam est notre source et il ne reconnaît pas mardi gras» a-t-elle soutenu. Interpellée sur la réaction de leurs élèves quand ils verront leurs camarades se déguiser, elle rétorque : «je ne pense pas que cette fête puisse les attirer». Elle a, par la suite, montré les petits bouts de chou de «Daroul Hikhma» qui jouaient tranquillement dans une case dressée au milieu de la cour, à l’heure de la récréation.
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