La Royal Air Maroc (RAM) demande les coups du premier audit effectué au courant de l’été 2008 avant de se soumettre à une autre vérification. Elle va ainsi user des voies de droit pour obtenir les résultats de cet audit. «Air Sénégal International va demander par voie judiciaire, de lever le voile sur les résultats relevés, avec citation à comparaître des cabinets ayant réalisé l’analyse, afin de pouvoir prendre connaissance de leurs remarques et conclusions», a rapporté un communiqué de la RAM parvenu à la rédaction de PressAfrik.com ce dimanche revenant sur les temps forts de la réunion du conseil d’administration de vendredi 17 avril dernier.
A propos de l’Audit demandé par la Partie sénégalaise et ordonné par le Tribunal Régional de Dakar le 6 avril 2009, les administrateurs de Royal Air Maroc ont rappelé qu’Air Sénégal International a déjà fait l’objet d’une « revue juridique, fiscale, technique et commerciale » diligentée par l’Etat du Sénégal durant l’été 2008 et réalisée par cinq grands cabinets internationaux, dont le très renommé Price Waterhouse Cooper, directement missionnés par l’actionnaire sénégalais. Et de poursuivre : «la Direction Générale d’ Air Sénégal International et son personnel ont collaboré activement pour faciliter la tâche des auditeurs en mettant à leur disposition toutes les informations et tous les documents requis pour la réalisation de leur mission. La Direction Générale d’Air Sénégal International a d’ailleurs reçu une lettre de félicitations du Ministre des Transports sénégalais, en date du 19 novembre 2008, louant la qualité de sa collaboration pour le bon déroulement de cette étude».
La partie marocaine a précisé que «les résultats de cet audit n’ont, paradoxalement, jamais été communiqués, ni à Air Sénégal International ni à Royal Air Maroc, ce qui rend légitime, des interrogations sur les raisons de cette opacité. De plus, la publication de cet examen détaillé de la situation d’Air Sénégal International faciliterait aujourd’hui la mission de l’expert judiciaire mandaté par la justice sénégalaise».
La partie marocaine a, en outre, donné plus de précisions sur les raisons du blocage des comptes d’Air Sénégal International. Elle a indiqué que «lors du Conseil, le directeur général d’Air Sénégal International a exposé la situation de la compagnie et a indiqué que malgré les efforts déployés par la Direction Générale d’ASI pour poursuivre la gestion au mieux des intérêts de la Compagnie, les procédures judiciaires engagées par l’Etat du Sénégal, et en particulier la saisie des comptes d’ASI par l’AIBD (l’Aéroport International Blaise Diagne) au titre du paiement de la RDIA (taxes aéroportuaires), l’acheminent inévitablement vers une situation de cessation de paiement». En effet, a-t-elle ajouté, «ces procédures empêchent la Compagnie, d’une part de procéder à la location d’avions, réduisant ainsi sa flotte à deux appareils et d’autre part, de payer ses fournisseurs et ses créanciers». Le directeur général d’ d’Air Sénégal International a, selon le communiqué, rappelé que le paiement de la RDIA était en tout état de cause subordonné à la validation des factures présentées par l’AIBD et qu’elles sont litigieuses suite aux erreurs de facturation relevées par ASI.
A propos de l’Audit demandé par la Partie sénégalaise et ordonné par le Tribunal Régional de Dakar le 6 avril 2009, les administrateurs de Royal Air Maroc ont rappelé qu’Air Sénégal International a déjà fait l’objet d’une « revue juridique, fiscale, technique et commerciale » diligentée par l’Etat du Sénégal durant l’été 2008 et réalisée par cinq grands cabinets internationaux, dont le très renommé Price Waterhouse Cooper, directement missionnés par l’actionnaire sénégalais. Et de poursuivre : «la Direction Générale d’ Air Sénégal International et son personnel ont collaboré activement pour faciliter la tâche des auditeurs en mettant à leur disposition toutes les informations et tous les documents requis pour la réalisation de leur mission. La Direction Générale d’Air Sénégal International a d’ailleurs reçu une lettre de félicitations du Ministre des Transports sénégalais, en date du 19 novembre 2008, louant la qualité de sa collaboration pour le bon déroulement de cette étude».
La partie marocaine a précisé que «les résultats de cet audit n’ont, paradoxalement, jamais été communiqués, ni à Air Sénégal International ni à Royal Air Maroc, ce qui rend légitime, des interrogations sur les raisons de cette opacité. De plus, la publication de cet examen détaillé de la situation d’Air Sénégal International faciliterait aujourd’hui la mission de l’expert judiciaire mandaté par la justice sénégalaise».
La partie marocaine a, en outre, donné plus de précisions sur les raisons du blocage des comptes d’Air Sénégal International. Elle a indiqué que «lors du Conseil, le directeur général d’Air Sénégal International a exposé la situation de la compagnie et a indiqué que malgré les efforts déployés par la Direction Générale d’ASI pour poursuivre la gestion au mieux des intérêts de la Compagnie, les procédures judiciaires engagées par l’Etat du Sénégal, et en particulier la saisie des comptes d’ASI par l’AIBD (l’Aéroport International Blaise Diagne) au titre du paiement de la RDIA (taxes aéroportuaires), l’acheminent inévitablement vers une situation de cessation de paiement». En effet, a-t-elle ajouté, «ces procédures empêchent la Compagnie, d’une part de procéder à la location d’avions, réduisant ainsi sa flotte à deux appareils et d’autre part, de payer ses fournisseurs et ses créanciers». Le directeur général d’ d’Air Sénégal International a, selon le communiqué, rappelé que le paiement de la RDIA était en tout état de cause subordonné à la validation des factures présentées par l’AIBD et qu’elles sont litigieuses suite aux erreurs de facturation relevées par ASI.
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