C’est ce jeudi 19 mars que le juge du tribunal des flagrants délits va se prononcer sur la peine à infliger aux neuf étudiants, à M. Eric, son chauffeur et sa commerciale. Ces derniers ont comparu ce mercredi dans le cadre d’une affaire supposée de «prostitution et de proxénétisme». Mais au finish, le délit de prostitution a laissé la place à d’autres chefs d’accusation. Ainsi, Me Eric est maintenant poursuivi pour proxénétisme, incitation à la débauche, corruption de la jeunesse, outrage aux mœurs, collecte frauduleuse de données personnelles et séjour irrégulier. Alors que sa commerciale, Aïcha, le chauffeur M. Mbengue et les neuf étudiantes sont poursuivis de complicité.
Des débats contradictoires ponctués de beaucoup de questions réponses parfois répétitives ont permis d’arriver à ces accusations. Le parquet n’a pas été long dans son réquisitoire. Pour lui, «il n’y a pas lieu de retenir les délits de proxénétisme, d’outrage aux mœurs et de collecte frauduleuses de données personnelles (concernant les adhérents). Parce qu’il y en a aucun. Ce l’a ainsi poussé à plaider la relax. En revanche, le procureur a requis trois ans ferme contre M. Eric pour ‘’corruption de la jeunesse et incitation à la débauche et deux mois ferme pour séjour irrégulier’’. Il a, par ailleurs, demandé que ces peines soient confondues. C’est-à-dire que seule la peine la plus élevée (trois ans) pourrait être retenue par le tribunal. Quant aux onze autres co-prévenus il a requis six mois assortis de sursis pour ‘’complicité d’incitation à la débauche et corruption de la jeunesse’’.
La défense a demandé la relax pure et simple de ses clients en attendant le verdict qui sera donné mercredi.
Ces onze étudiantes ont été recruté dans cette affaire par un français résident au Sénégal depuis huit ans, pour chercher des adhérents à son site internet de rencontre qui n’est pas encore opérationnel.
Ce procès a été longtemps mais il a aussi drainé des foules. Tôt le matin la salle d’audience a affiché son plein. Etudiantes de l’UCAD, d’écoles privées supérieures et parents des prévenus ont tenu à effectuer le déplacement pour témoigner leur solidarité à leurs camarades.
Des débats contradictoires ponctués de beaucoup de questions réponses parfois répétitives ont permis d’arriver à ces accusations. Le parquet n’a pas été long dans son réquisitoire. Pour lui, «il n’y a pas lieu de retenir les délits de proxénétisme, d’outrage aux mœurs et de collecte frauduleuses de données personnelles (concernant les adhérents). Parce qu’il y en a aucun. Ce l’a ainsi poussé à plaider la relax. En revanche, le procureur a requis trois ans ferme contre M. Eric pour ‘’corruption de la jeunesse et incitation à la débauche et deux mois ferme pour séjour irrégulier’’. Il a, par ailleurs, demandé que ces peines soient confondues. C’est-à-dire que seule la peine la plus élevée (trois ans) pourrait être retenue par le tribunal. Quant aux onze autres co-prévenus il a requis six mois assortis de sursis pour ‘’complicité d’incitation à la débauche et corruption de la jeunesse’’.
La défense a demandé la relax pure et simple de ses clients en attendant le verdict qui sera donné mercredi.
Ces onze étudiantes ont été recruté dans cette affaire par un français résident au Sénégal depuis huit ans, pour chercher des adhérents à son site internet de rencontre qui n’est pas encore opérationnel.
Ce procès a été longtemps mais il a aussi drainé des foules. Tôt le matin la salle d’audience a affiché son plein. Etudiantes de l’UCAD, d’écoles privées supérieures et parents des prévenus ont tenu à effectuer le déplacement pour témoigner leur solidarité à leurs camarades.
Autres articles
-
Événements de mars 2021 : Boubacar Seye salue la bonne volonté de l'État
-
Thiés : il poignarde mortellement son voisin, sa mère plaide la folie
-
🔴 Suivez en Direct le bloc d’informations Midikeng avec Ibrahima Fall, président des gérants de stations-service
-
Financement de la « Vision 2050 » : la Banque mondiale injecte 55 milliards de FCFA dans deux projets au Sénégal
-
Opération de sécurisation à Dakar : 244 individus interpellés par la police