Une lampe à baisse consommation
Après le mouvement des imams de Guédiawaye qui a tenu en haleine le pays pendant un mois, la Société Nationale d’Electricité (SENELEC) s’engage à aider les usagers à réduire leur facture d’électricité. En effet, dès le mois d’avril, les Lampes à Baisse Consommation (LBC) seront accessibles aux sénégalais de la banlieue, mais aussi dans les lieux de culte. L’objectif de ces LBC est de maîtriser et d’économiser la consommation électrique. La SENELEC a procédé ce vendredi 20 février au lancement du programme.
Les avantages des LBC
«Le recours à ces lampes se traduira dès le premier bimestre par une baisse visible sur la facture des consommateurs domestiques de SENELEC» a indiqué le directeur général Seydina Kane. Comparées aux ampoules incandescentes, «les LBC consomment cinq fois moins d’énergie soit 80% d’économie, durent jusqu’à six fois plus, dégagent moins de chaleur soit 25% moins, préservent l’environnement avec moins de gaz à effet de serre», a argumenté le directeur des études générales de la SENELEC, Assane Diouf.
Ainsi, pour la première phase du projet, 500 000 LBC seront installées dans la banlieue et 50 000 autres dans les lieux de culte. Pour parachever le programme, la construction d’une usine de montage est en perspective pour desservir tout Dakar, les capitales régionales et la sous région ouest africaine. «Les LBC seront pré financées. Le coût unitaire est de 1 500 F CFA soit 7 500 F CFA par ménage pour les cinq LBC, remboursables par bimestre, ce qui fait une économie de 3 500 Fcfa» a expliqué le directeur des études. Le projet LBC va ainsi permettre, selon les responsables de la SENELEC, de soulager les ménages, mais aussi de maîtriser la demande en électricité par la baisse des dépenses en électricité des ménages, l’augmentation et la disponibilité de la production, l’exploitation des niches d’économie.
Revenant sur la baisse de 12% sur les tarifs, ils ont fait savoir que ceux qui ont une facturation à cheval entre décembre et janvier ne vont pas en profiter contrairement à ceux dont les factures couvrent janvier et février, puisque la mesure de baisse est entrée en vigueur en janvier 2009. Par ailleurs, «la SENELEC a décidé de beaucoup communiquer, de beaucoup plus informer les consommateurs sur ce qu’elle est en train d’entreprendre pour éviter toute incompréhension avec les consommateurs. Elle a aussi donné la garantie de ne plus faire deux factures à la fois» a soutenu le directeur général Seydina Kane.
Pour rappel, les coupures intempestives d’électricité a été à l’origine d’émeutes dans divers quartiers de la capitale sénégalaise. Des locaux de la SENELEC ont été saccagés tandis que le collectif des résidents de Guédiawaye dirigé par les notables et imams avait tout bonnement décrété le non paiement de la facture du mois d’octobre. Ils ont ainsi provoqué une tension latente durant tout le mois de décembre.
Les avantages des LBC
«Le recours à ces lampes se traduira dès le premier bimestre par une baisse visible sur la facture des consommateurs domestiques de SENELEC» a indiqué le directeur général Seydina Kane. Comparées aux ampoules incandescentes, «les LBC consomment cinq fois moins d’énergie soit 80% d’économie, durent jusqu’à six fois plus, dégagent moins de chaleur soit 25% moins, préservent l’environnement avec moins de gaz à effet de serre», a argumenté le directeur des études générales de la SENELEC, Assane Diouf.
Ainsi, pour la première phase du projet, 500 000 LBC seront installées dans la banlieue et 50 000 autres dans les lieux de culte. Pour parachever le programme, la construction d’une usine de montage est en perspective pour desservir tout Dakar, les capitales régionales et la sous région ouest africaine. «Les LBC seront pré financées. Le coût unitaire est de 1 500 F CFA soit 7 500 F CFA par ménage pour les cinq LBC, remboursables par bimestre, ce qui fait une économie de 3 500 Fcfa» a expliqué le directeur des études. Le projet LBC va ainsi permettre, selon les responsables de la SENELEC, de soulager les ménages, mais aussi de maîtriser la demande en électricité par la baisse des dépenses en électricité des ménages, l’augmentation et la disponibilité de la production, l’exploitation des niches d’économie.
Revenant sur la baisse de 12% sur les tarifs, ils ont fait savoir que ceux qui ont une facturation à cheval entre décembre et janvier ne vont pas en profiter contrairement à ceux dont les factures couvrent janvier et février, puisque la mesure de baisse est entrée en vigueur en janvier 2009. Par ailleurs, «la SENELEC a décidé de beaucoup communiquer, de beaucoup plus informer les consommateurs sur ce qu’elle est en train d’entreprendre pour éviter toute incompréhension avec les consommateurs. Elle a aussi donné la garantie de ne plus faire deux factures à la fois» a soutenu le directeur général Seydina Kane.
Pour rappel, les coupures intempestives d’électricité a été à l’origine d’émeutes dans divers quartiers de la capitale sénégalaise. Des locaux de la SENELEC ont été saccagés tandis que le collectif des résidents de Guédiawaye dirigé par les notables et imams avait tout bonnement décrété le non paiement de la facture du mois d’octobre. Ils ont ainsi provoqué une tension latente durant tout le mois de décembre.
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