Un rapport d'audit mené par le ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) depuis novembre 2023, et remis au ministre de la Santé le 19 novembre 2024, révèle que sur les 136 écoles de formation en sciences de la santé (EFSS) au Sénégal, seules 73 disposent d'une autorisation d'ouverture. Ce manque d'autorisation peut avoir des conséquences directes sur la formation et le devenir des étudiants.
Selon le rapport parcouru par L’Observateur, Dakar est le principal lieu de formation en sciences de la santé au Sénégal, avec 71 établissements sur les 136 concernés par l'audit, soit 52,20%.
Cependant, plusieurs établissements fonctionnent sans avoir obtenu l'autorisation formelle d'ouverture de la part du ministère de la Santé et de l'Action Sociale (MSAS), du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) ou du ministère de la formation Professionnelle (MFP), dont 51,22 % dans le privé.
Sur les 136 établissements de formation en Science de la Santé (EFSS), seuls 73 disposent du précieux sésame.
Toujours d'après la même source, le manque d'autorisation d'ouverture, d'habilitation des (EFSS) et d'accréditation de leurs programmes a des conséquences directes sur la formation et le devenir des étudiants.
En effet, la non reconnaissance de leurs diplômes limite leurs perspectives de carrière et exacerbe leurs difficultés d'insertion professionnelle. Cela s'explique, entre autres, par les longs délais de traitement, les procédures pour obtenir les autorisations d'ouverture auprès des ministères de tutelle sont marquées par des lenteurs significatives.
Le traitement des dossiers d'habilitation ou d'accréditation par l'Anaq-Sup prend souvent beaucoup de temps en raison du nombre élevé de dossiers à examiner et ces délais retardent la mise en œuvre des programmes et affectent la planification stratégique des (EFSS).
Toujours selon le rapport, de nombreux responsables d'EFSS ne maîtrisent pas bien le processus d'habilitation ou d'accréditation, ce qui entraîne des erreurs dans les demandes et allonge encore les délais. Ce, en plus d'une multiplicité des tutelles techniques et administratives, chacune disposant de son propre cadre juridique et de ses propres procédures de contrôle et de garantie de la qualité, qui entraîne des difficultés de coordination et de régulation.
Sur les 136 EFSS répertoriés, le MFP assure la tutelle de 77 soit 56,62% ; le MESRI 17 soit 12,5% ; le MSAS 16 soit 11,76%. Une tutelle mixte (MFP, MESRI, MSAS) est observée chez 26 EFSS soit 19,11% des EFSS.
Cette complexité administrative entrave la coordination efficace et la mise en œuvre harmonisée des politiques de qualité.
Selon le rapport parcouru par L’Observateur, Dakar est le principal lieu de formation en sciences de la santé au Sénégal, avec 71 établissements sur les 136 concernés par l'audit, soit 52,20%.
Cependant, plusieurs établissements fonctionnent sans avoir obtenu l'autorisation formelle d'ouverture de la part du ministère de la Santé et de l'Action Sociale (MSAS), du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) ou du ministère de la formation Professionnelle (MFP), dont 51,22 % dans le privé.
Sur les 136 établissements de formation en Science de la Santé (EFSS), seuls 73 disposent du précieux sésame.
Toujours d'après la même source, le manque d'autorisation d'ouverture, d'habilitation des (EFSS) et d'accréditation de leurs programmes a des conséquences directes sur la formation et le devenir des étudiants.
En effet, la non reconnaissance de leurs diplômes limite leurs perspectives de carrière et exacerbe leurs difficultés d'insertion professionnelle. Cela s'explique, entre autres, par les longs délais de traitement, les procédures pour obtenir les autorisations d'ouverture auprès des ministères de tutelle sont marquées par des lenteurs significatives.
Le traitement des dossiers d'habilitation ou d'accréditation par l'Anaq-Sup prend souvent beaucoup de temps en raison du nombre élevé de dossiers à examiner et ces délais retardent la mise en œuvre des programmes et affectent la planification stratégique des (EFSS).
Toujours selon le rapport, de nombreux responsables d'EFSS ne maîtrisent pas bien le processus d'habilitation ou d'accréditation, ce qui entraîne des erreurs dans les demandes et allonge encore les délais. Ce, en plus d'une multiplicité des tutelles techniques et administratives, chacune disposant de son propre cadre juridique et de ses propres procédures de contrôle et de garantie de la qualité, qui entraîne des difficultés de coordination et de régulation.
Sur les 136 EFSS répertoriés, le MFP assure la tutelle de 77 soit 56,62% ; le MESRI 17 soit 12,5% ; le MSAS 16 soit 11,76%. Une tutelle mixte (MFP, MESRI, MSAS) est observée chez 26 EFSS soit 19,11% des EFSS.
Cette complexité administrative entrave la coordination efficace et la mise en œuvre harmonisée des politiques de qualité.
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