Le tabagisme constitue l’une des plus grandes causes de mortalité dans le monde. Selon certains spécialistes, 40 à 60% des fumeurs risquent de développer la tuberculose après avoir été infectés par la bactérie Bacille de Koch. Ce mardi 24 mars est célébrée la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Un prétexte pour Pressafrik.com d’étudier, de voir en quoi le tabagisme peut constituer un grave élément pathogène de la maladie de la toux ?
Au rond point Liberté 6, un vent doux berce les passants ainsi que les usagers du transport en commun. Ce carrefour est borné de part et d’autres de garages. Vers les immeubles de ce quartier situé à quelques minutes du centre ville se trouve un garage de fortune pour les taxis clandestins communément appelés «clando». En cette matinée, ce garage grouille de monde. Il y a plusieurs destinations. Des clients embarquent pendant que d’autres attendent. Les coxeurs (rabatteurs) et les apprentis se tournent les pouces et trouvent du temps pour écouter de la musique et fumer quelques cigarettes. Ils sont inconscients du danger qui les guette avec ces cigarettes.
En jean et en t-shirt, Moussa Ndiaye a une casquette bien vissée sur la tête. Près de la trentaine, ce jeune chauffeur est fumeur dans l’âme. «Depuis 10 ans, je fume, je n’ai jamais été à l’hôpital pour me faire consulter. Je sais juste que le tabac est nuisible pour la santé mais je trouve du plaisir à fumer mes parents ont tout fait pour que j’arrête mais rien», avoue Moussa Ndiaye.
Ce garage est côtoyé par un restaurant. De l’extérieur, on voit de la fumée qui s’échappe des rideaux. Une épaisse fumée empêche de voir à l’intérieur. Une femme rencontrée sur les lieux rechigne à répondre à nos questions. «Moi je fume et je le cache. Je sais que ce n’est pas bon et que je m’expose à des maladies pulmonaires», affirme-t-elle. La dame de poursuivre : «aujourd’hui, on a saisi le danger que comporte la cigarette parce qu’il y a beaucoup de publicités autour de cela».
A côté de ces fumeurs invétérés, il y’en a qui ont arrêtés après avoir été victimes de cette substance. Ce chauffeur de taxi est de cette catégorie. Ibrahima Diallo ne tolère pas qu’un client fume dans sa voiture. «Je fumais un paquet de cigarette par jour mais j’étais atteint de la tuberculose et ma famille me fuyait. Mais avec l’aide de Dieu je me suis traité à temps», a-t-il confessé.
Malgré la gratuité du traitement et la disponibilité des produits de laboratoire les résultats de la lutte contre cette maladie restent encore mitigés.
Au rond point Liberté 6, un vent doux berce les passants ainsi que les usagers du transport en commun. Ce carrefour est borné de part et d’autres de garages. Vers les immeubles de ce quartier situé à quelques minutes du centre ville se trouve un garage de fortune pour les taxis clandestins communément appelés «clando». En cette matinée, ce garage grouille de monde. Il y a plusieurs destinations. Des clients embarquent pendant que d’autres attendent. Les coxeurs (rabatteurs) et les apprentis se tournent les pouces et trouvent du temps pour écouter de la musique et fumer quelques cigarettes. Ils sont inconscients du danger qui les guette avec ces cigarettes.
En jean et en t-shirt, Moussa Ndiaye a une casquette bien vissée sur la tête. Près de la trentaine, ce jeune chauffeur est fumeur dans l’âme. «Depuis 10 ans, je fume, je n’ai jamais été à l’hôpital pour me faire consulter. Je sais juste que le tabac est nuisible pour la santé mais je trouve du plaisir à fumer mes parents ont tout fait pour que j’arrête mais rien», avoue Moussa Ndiaye.
Ce garage est côtoyé par un restaurant. De l’extérieur, on voit de la fumée qui s’échappe des rideaux. Une épaisse fumée empêche de voir à l’intérieur. Une femme rencontrée sur les lieux rechigne à répondre à nos questions. «Moi je fume et je le cache. Je sais que ce n’est pas bon et que je m’expose à des maladies pulmonaires», affirme-t-elle. La dame de poursuivre : «aujourd’hui, on a saisi le danger que comporte la cigarette parce qu’il y a beaucoup de publicités autour de cela».
A côté de ces fumeurs invétérés, il y’en a qui ont arrêtés après avoir été victimes de cette substance. Ce chauffeur de taxi est de cette catégorie. Ibrahima Diallo ne tolère pas qu’un client fume dans sa voiture. «Je fumais un paquet de cigarette par jour mais j’étais atteint de la tuberculose et ma famille me fuyait. Mais avec l’aide de Dieu je me suis traité à temps», a-t-il confessé.
Malgré la gratuité du traitement et la disponibilité des produits de laboratoire les résultats de la lutte contre cette maladie restent encore mitigés.
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