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Si Wade fait appel à Idy, "c’est manifestement parce qu’il ne tient plus", clame Tanor

Ousmane Tanor Dieng est corrosif contre Abdoulaye Wade. Il est revenu sur son passé d’opposant marqué par des casses et «traquenards» de toute sorte. Le secrétaire général du Parti Socialiste (PS) a estimé que le président «Abdoulaye Wade est un bluffeur». Le chef de file des socialistes veut ainsi éviter le syndrome Wade opposant et déclare à cet effet, le Parti Socialiste (PS) ne vas pas brûler, ni incendier, encore moins casser des bus.



Si Wade fait appel à Idy, "c’est manifestement parce qu’il ne tient plus", clame Tanor
Ousmane Tanor Dieng nous replonge dans les temps d’opposition du président Abdoulaye Wade. Dans un entretien accordé à nos confrères de Yolele.com site d’information basé aux USA, le secrétaire général du Parti Socialiste (PS) a rappelé que «lorsque Wade était dans l’opposition, le Sénégal vivait à tout moment des périodes de tension. On brûlait des pneus, on incendiait des bus. C’est ce qui expliquait que la SOTRAC qui est aujourd’hui remplacée par Dakar Dem Dikk n’avait plus de cars parce qu’ils étaient presque tous endommagés par des gens que Abdoulaye Wade avait instrumentalisé». Et de s’exclamer : «et maintenant, on nous demande de faire comme Abdoulaye Wade». Ousmane Tanor Dieng de marteler «non on ne peut pas le faire». Le Secrétaire général du PS a souligné que «demain nous allons revenir à la tête de ce pays, nous ne voulons pas trouver un pays déchiré, un pays brûlé, un pays déchiqueté».

Il a, par ailleurs, fait savoir qu’Abdoulaye Wade est un «bluffeur». Ousmane Tanor Dieng d’être plus incisif. «C’est l’adversaire qui, même si vous le terrassez, vous lui mettez le couteau sous la gorge, va vous dire que je vais vous abattre alors qu’il sait que le combat est perdu», a-t-il martelé. Avant d’ajouter : «c’est pourquoi, il faut faire attention avec lui parce qu’il ne reconnaitra jamais qu’il a des faiblesses». Et de poursuivre : «aujourd’hui, s’il fait appel à Idrissa Seck, c’est manifestement parce qu’il ne tient plus, mais ce qu’il pense de lui n’a pas changé. Ce qu’il veut, c’est qu’il soit remplacé, demain, par son propre fils mais il ne le peut pas».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Lundi 9 Novembre 2009 - 11:07


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